M. Hakomani (Decazeville) : « L’esprit d’équipe, notre première qualité »

  • A 27 ans, Maxence Hakomani semble être totalement épanoui sous les couleurs de Decazeville après avoir connu trois clubs (Boulogne-Billancourt, Bobigny et Figeac) depuis son arrivée en métropole, en 2011.
    A 27 ans, Maxence Hakomani semble être totalement épanoui sous les couleurs de Decazeville après avoir connu trois clubs (Boulogne-Billancourt, Bobigny et Figeac) depuis son arrivée en métropole, en 2011. Jean-Louis Bories
Publié le
Mathieu Roualdés

Ce dimanche après-midi à Camille-Guibert, face au leader Castelsarrasin, Maxence Hakomani débutera comme troisième ligne centre. Une titularisation de plus pour l’ex-Figeacois qui pourrait bien être la révélation de cette saison au Sporting. En attendant, le Néo-Calédonien ne s’enflamme pas.

Entre une suspension qui durait suite à un carton rouge reçu la saison passée et des problèmes personnels, vos débuts à Decazeville n’ont pas été simples. Êtes-vous désormais à 100 %?

C’est clair, ce n’était pas simple.J’ai dû repartir en Nouvelle-Calédonie mais désormais, je suis à fond dans le rugby. Et plus que jamais concentré sur les matches à venir.

Celui de Castelsarrasin, leader avec une seule défaite au compteur, s’annonce des plus compliqués...

Ce ne sont pas des surhommes, ni des Dieux, alors on n’a aucune raison d’avoir peur. On devra tout donner comme depuis le début de la saison et on verra à la fin.Mais je ne suis pas inquiet. Car cette saison, on l’a vu : notre état d’esprit, c’est notre première qualité.

Qu’attendez-vous de cette saison justement sous les couleurs de Decazeville ?

Déjà, c’est la première fois que je retrouve dans un club de vraies valeurs depuis que je suis en métropole (il est arrivé en 2011 et a connu trois clubs :Boulogne-Billancourt, Bobigny et Figeac, NDLR). Avec cet esprit famille, on peut réussir sur le terrain.J’en suis convaincu.Surtout qu’il y a de nombreux joueurs talentueux dans cette équipe.

Cet « esprit famille » est-il essentiel à votre développement personnel ?

Oui, car à Figeac la saison dernière, ce n’était pas trop ça...Là, je suis vraiment heureux. Je commence vraiment à m’acclimater à la métropole.Malgré le climat (rires).

Récemment, un film (« Mercenaire ») a retracé la difficulté des joueurs néo-calédoniens à s’acclimater au rugby en métropole.Cela a-t-il été difficile pour vous ?

La première fois que je suis venu, j’ai passé quelques tests au Racing-Metro et je suis reparti direct ! J’avais le mal du pays. Mais dès que je suis devenu papa en Nouvelle-Calédonie, je me suis dit qu’il fallait que je me bouge, que je réussisse en métropole.Pour une meilleure vie. Je ne me voyais pas élever les miens là-bas. Au départ, cela n’a pas été facile car je suis tombé dans des clubs à Paris qui n’avaient pas forcément les mêmes valeurs que dans mon île. Mais heureusement, un cousin qui jouait au Racing-Metro m’a énormément aidé. Je suis ensuite parvenu à faire venir ma famille en métropole. Et depuis, je me sens bien.

Le rugby représente quoi aujourd’hui pour vous ?

Disons que j’ai mis mes rêves de Top 14 de côté (rires). Mais le rugby, c’est tout pour moi. C’est l’image même de la vie : il faut tout donner pour avancer.

En Nouvelle-Calédonie, vous jouiez beaucoup à 7, l’acclimatation au XV n’a-t-elle pas trop été difficile ?

C’est davantage technique, intelligent... Au 7, je jouais tout sur mon physique. Là, je ne peux plus.Mais j’adore.Et surtout, je progresse tous les jours. En métropole, tout est fait pour vous faire progresser.L’encadrement des clubs est incroyable comparé à chez nous.Le plus dur pour moi, c’est vraiment le climat.

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