Coupe de France de handball. À Istres, l’Aveyron est en coulisses

  • Benjamin Gonzalez, responsable administratif, juridique et financier du club provençal, joue aussi les chauffeurs à ses heures perdues.
    Benjamin Gonzalez, responsable administratif, juridique et financier du club provençal, joue aussi les chauffeurs à ses heures perdues. CP
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Centre Presse Aveyron

Au club provençal, 4e de Pro D2 reçu ce soir  à19 heures par le Roc, Benjamin Gonzalez occupe le poste de responsable administratif. Après une jeunesse à Rodez.

Cette fois, le trait d’union ne sera pas sur le parquet. Il ne portera pas de maillot, comme Jérémy Vérgély, gaillard saint-affricain venu gifler le Roc, le 20 décembre 2015 avec Billère en 16es de finale (43-24). Mais d’un club de Proligue (D2) à l’autre, l’Aveyron sera une nouvelle fois présent dans les rangs d’en face. Du côté d’Istres, ce soir, il faudra scruter les tribunes. Ou l’arrivée du bus. Car Benjamin Gonzalez, responsable administratif, juridique et financier du club provençal, joue aussi les chauffeurs à ses heures perdues.

« Un peu directeur mais sans le titre », cet « Aveyronnais d’adoption » comme il se décrit, est d’une certaine manière l’homme à tout faire de l’actuel 4e de la deuxième division. Pour sa première expérience dans un club, après un contrat en alternance à la Fédération française de football, et un Master 2 en droit et économie du sport décroché à Limoges en 2015, le trentenaire natif d’Istres découvre depuis un an le handball et ses coulisses.

Beau-fils de Frédéric Hantz et « débrouille »

Il y a appris à apprécier un certain « côté artisanal », dit-il, au sujet d’une mission couvrant les contrats, les comptes voire même les déménagements des joueurs. Malgré 1,7 M€ de budget, l’un des plus importants de Proligue, Istres reste en effet loin du football et de ses structures.

« On est davantage dans la débrouille et ça me va très bien », sourit Benjamin Gonzalez, qui connaît particulièrement bien le ballon rond pour être le beau-fils de Frédéric Hantz, actuel entraîneur des footballeurs de Montpellier. Arrivé à 11 ans à Rodez, l’Istréen ne se destinait pas à une carrière dans le sport. Mais son BTS électrotechnique en poche, celui qui fut éducateur et joueur au Onet football club a décidé de changer de voie.

Direction le sport. Le Raf ou l’OCF auraient pu l’accueillir. Ce fut finalement l’Istres Provence handball. À peine un an plus tard, la Coupe de France lui a offert un retour aux sources pas pour lui déplaire. « Le tirage m’a fait très bizarre, glisse-t-il. D’autant plus qu’il y a eu le foot ensuite (le Raf se déplace à Istres samedi prochain lors du 8e tour de la Coupe de France). Peut-être que je les attire ! » « Mais ce samedi, ajoute-t-il, je serai comme un joueur dévoué à son club ». 

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