Le Roc n’avait pas les armes

  • A l’image de Maxime Bouquet et Tom Garcelon, le Roc a tenté des choses hier. Mais il a dû se résoudre à l’évidence : Istres était trop fort.
    A l’image de Maxime Bouquet et Tom Garcelon, le Roc a tenté des choses hier. Mais il a dû se résoudre à l’évidence : Istres était trop fort. Jean-Louis Bories
Publié le
Maxime Raynaud

Coupe de France (32es de finale). Samedi soir  à Rodez, ROC 27 - Istres 39.  Malgré des débuts de mi-temps de bonne facture, le Roc ne possédait pas les arguments pour faire vaciller une formation d’Istres beaucoup trop forte pour lui.

C’était attendu et il n’y a donc rien eu de surprenant. Hier soir, il faut bien l’avouer, les gens ne s’étaient pas pressés pour miser sur une victoire du Roc. Dernier de sa poule1 de N1, il accueillait Istres, meilleure arrière-garde du niveau supérieur (Proligue), et même le papier ne s’était pas décarcassé pour jouer le suspense avant ce 32es de finale de Coupe de France. Il était écrit que l’écart était déjà un gouffre insondable entre les deux formations : cette fiction n’a jamais, ou trop rarement, été rattrapée par la réalité du parquet. Et les Provençaux ont tranquillement déroulé leur succès, pour le ponctuer dans un Amphi clairsemé de douze buts de mieux que des Aveyronnais éliminés sans rien regretter. Le fossé, voire le monde entre les deux équipes était écrit, donc. Mais à voir la composition istréenne avant la partie, il avait tout de même une chance d’être comblé. Contrairement aux trois dernières saisons, et aux trois dernières fois lors desquelles le Roc avait croisé des ogres des étages supérieurs-Saint-Raphaël (D1) et Billère (D2) à chaque fois en 16es de finale-, l’adversaire n’avait pas déplacé son armada.

Istres avec six «pros»

Sur les quatorze joueurs emmenés par Gilles Derot en Aveyron, six «seulement» étaient des pros, de surcroît la plupart de retour de blessure ou en manque de temps de jeu, à l’image de l’habituel gardien N.2 Mesnard. Affronter une majorité de joueurs du centre de formation-dont deux internationaux jeunes-ne dit pas pour autant que la tâche était aisée. Mais elle aurait pu être plus facile que ce que la majorité du match a montré. Car à l’exception des deux entames de période, le Roc a trop souvent paru dépassé, surtout physiquement. Il progresse, dit Milenko Kojic son entraîneur. Si cela s’est vu dans ses temps forts, au travers notamment d’un Aurélien Simon (6 buts) de plus en plus proche de sa forme optimale et capable de gestes de classe, le reste du temps il a fallu bien chercher. Évidemment, le niveau de l’adversaire, même loin de ce qu’il propose en Proligue, et même loin de ce qu’attendait son coach, n’y est pas pour rien. Mais les pertes de balle lors de contres largement exploitables, ou la maladresse des Ruthéno-Castonétois face au but n’ont rien arrangé. Et Istres, en élève sérieux et appliqué lors du second acte, a tranquillement fait gonfler le score. S’il n’a jamais renoncé, ni balancé son match, porté aussi par l’envie de ses jeunes, le Roc n’a pu y assister qu’impuissant. Il n’avait tout simplement pas les armes pour faire mieux.

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