Basket - Srab : Rodez, rien ne va plus...

  • Le président Vincent Bonnefous au soutien de Matija Sagadin qui avait tout pour devenir le héros du jour, dimanche...
    Le président Vincent Bonnefous au soutien de Matija Sagadin qui avait tout pour devenir le héros du jour, dimanche... Jean-Louis Bories / Centre Presse Aveyron
Publié le
Mathieu Roualdés

Une semaine après avoir perdu toutes ses chances de montée, le Srab s’est écroulé chez lui face à l’avant-dernier, l’élan Tursan. Même un Matija Sagadin en feu n’a pas suffi à sauver Rodez qui se prépare à de très longs mois...

Tous ont beau dire que rien ne cloche, que tout va bien, que c’est la malchance ou la faute au bon Dieu... On a bien du mal à y croire ! Car une semaine après avoir perdu tous ses espoirs d’accession sur le parquet de Boulazac (75-55), le Srab s’est une nouvelle fois écroulé. Devant son public cette fois. Et face à l’avant-dernier, l’élan Tursan, qui jusque-là n’avait remporté qu’un tout petit match.

Pourtant dimanche, les Landais ont joué dans un fauteuil, comme chez eux, dans leur pur style : collectifs en attaque - tous les joueurs de la feuille de match ont marqué -, et agressifs en défense. Et pourtant Sagadin a mené la révolte... Rodez, lui, n’a jamais su répondre. Il a avancé en deux temps. Avec d’un côté un Matija Sagadin en feu - 33 points au final -, un Adam Williams toujours aussi précieux dans les moments clés, un Luca Bonnal combatif et de l’autre... le désert, le néant, rien ! à l’image de cette dernière action et de cet ultime panier au buzzer offrant le succès aux visiteurs.

Il ne restait que quatre secondes à jouer, le Srab avait encore une faute à donner... Mais il a laissé filer l’intérieur Daniou, ligne de fond, pour un double-pas d’école. Comme dans un fauteuil. Encore. De quoi faire dégoupiller le Gallois Adam Williams quand son copain Matija Sagadin s’effondrait au sol, rapidement réconforté par son président Vincent Bonnefous. Ces deux hommes ont tout tenté dimanche pour sauver le bateau Srab. Sans réussite. En attendant, il coule un petit peu plus. Dans le meilleur des mondes.

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