CCI de l'Aveyron : le président Dominique Costes veut cultiver l’esprit d’entreprise

  • Le nouveau président de la CCI, Dominique Costes, va tout mettre en œuvre pour faire reconnaître le département de l’Aveyron, ses atouts et ses spécificités, à l’échelle de la région Occitanie.
    Le nouveau président de la CCI, Dominique Costes, va tout mettre en œuvre pour faire reconnaître le département de l’Aveyron, ses atouts et ses spécificités, à l’échelle de la région Occitanie. José A. Torres / Centre Presse Aveyron
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Centre Presse Aveyron

Le nouveau président de la chambre de commerce et d‘industrie, Dominique Costes, livre ses attenteset ses priorités poursa mandature. Interview.

À 61 ans, Dominique Costes vient de succéder, en douceur, à Manuel Cantos, à la présidence de la chambre de commerce et d’industrie de l’Aveyron. Il livre ses attentes et ses priorités pour cette nouvelle mandature.

Si Dominique Costes devait se définir en quelques mots ?

L’esprit d’entreprise. le respect humain, l’engagement. J’ai toujours eu des engagements. Je suis, entre autres, président fondateur des Ateliers du Rouergue et j’en suis toujours administrateur.

Allez-vous procéder à des changements dans la gouvernance de la CCI ?

Je me positionne dans la continuité. Manuel Cantos est un ami. La passation s’est très bien passée. On a fait les choses main dans la main. Nous avons une très belle CCI de par ses équipes, ses compétences, son savoir-faire. C’est cela d’ailleurs qui m’a motivé dans mon engagement. Je suis en train de rencontrer toutes les équipes, je fais le tour du propriétaire pour que l’on soit vraiment dans l’échange.

Lors de votre discours d’installation, vous avez beaucoup parlé de proximité Il faut que la CCI soit une structure de proximité, au service de l’économie, en prise directe avec le monde de l’entreprise.

À cet effet, je compte développer de nouveaux partenariats. Cela étant, certaines contraintes budgétaires s’imposent à nous et nous n’avons pas le choix. Il faut s‘adapter, redéfinir nos missions, les recalibrer. Je vais proposer une journée de formation, fin janvier, aux nouveaux administrateurs, et une journée de réflexion au printemps, pour redéfinir nos engagements de la mandature. Il y a aussi les évolutions légales de la loi NOTRe qui donnent des compétences économiques à la Région et aux communautés des communes, au 1er janvier 2017, Il nous faut être partenaire de la Région et se mettre en rapport avec les communautés de communes, qui vont avoir besoin d’aides. Ainsi, dans le cadre du Scot du Sud-Aveyron, les élus nous ont demandé une étude sur l’évolution du commerce.

Comment comptez-vous défendre l’Aveyron au niveau régional ?

Les CCI départementales continuent d‘exister. C’est déjà essentiel dans cette grande région. La CCI régionale Occitanie sera mise en place le 16 décembre. C’est un gros challenge, un gros enjeu, dans un très vaste territoire. Nous sommes quatre élus régionaux, Benoît Bougerol, Bernard Dalmon, Marc Sévigné et moi-même. Il va falloir faire reconnaître l’Aveyron, ses atouts, ses spécificités.

Justement, comment se porte l’économie aveyronnaise ?

Globalement, le département se porte bien grâce à la diversité de ses entreprises, de son artisanat, de son agriculture.

À ce propos, ne serait-il pas souhaitable de favoriser un rapprochement des chambres consulaires ?

Les rapports sont bons, on s’entend très bien avec Christine Sahuet et Jacques Molière. Le rapprochement déjà engagé, avec la chambre de métiers notamment, va se poursuivre. N’oublions pas que 30 % de nos ressortissants ont la double inscription.

La formation constitue l’un des atouts majeurs de la CCI Aveyron ? Avez-vous d’autres projets ?

La formation est l’un des éléments clés de la CCI. Cette rentrée, nous avons 1 036 étudiants, 2 écoles d’ingénieurs et 20 formations de bac à bac +5. Déjà, il faut pérenniser l’offre, c’est capital, car derrière cette formation, c’est l’emploi, avec de très bons résultats. C’est l’avantage de l’alternance. 90 % des jeunes diplômés trouvent un emploi dans les six mois. C’est notre contribution au marché de l’emploi.

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