Decazeville : le «dossier maternité» va remonter jusqu’à Paris

  • Une délégation du syndicat CGT Santé a été reçue hier après-midi par le directeur des services du cabinet du préfet, Rémy Menassi.
    Une délégation du syndicat CGT Santé a été reçue hier après-midi par le directeur des services du cabinet du préfet, Rémy Menassi. Philippe Henry / Centre Presse Aveyron
Publié le , mis à jour
Philippe Henry

La préfecture va transmettre les éléments du dossier au ministère de la Santé, notamment les problématiques de sécurité.

Une délégation composée de quatre membres du syndicat CGT Santé de Decazeville et de l’Aveyron a été reçue, ce mercredi après-midi, en préfecture, par le directeur des services du cabinet du préfet, Rémy Menassi.

À la sortie de cette rencontre d’une heure environ, qui avait évidemment pour objet d’évoquer la situation de la maternité decazevilloise, administrativement fermée depuis deux mois, les représentants syndicaux ont eu le sentiment d’être écoutés, voire même entendus, sur les problématiques qui ont été abordées. Des problématiques articulées d’abord et avant tout autour de la sécurité, au regard des trois accouchements en urgence qu’a eu à gérer l’hôpital depuis quelques semaines ou de plusieurs transferts en catastrophe vers le centre hospitalier de Rodez de parturientes sur le point d’accoucher.

"Nous avons demandé à la préfecture de faire remonter au plus haut de l’État la situation et les risques qui en découlent, ont révélé en sortant les membres de la délégation. Car les risques dont on parle sont réels et, aujourd’hui, c’est la responsabilité pénale de l’Agence régionale de santé (ARS) qui pourrait être engagée en cas d’accident grave. Nous avons été jusqu’à demander que le dossier soit remis à la ministre de la Santé Marisol Tourraine et que ce soit elle qui arbitre dans le sens que l’on souhaite, à savoir une réouverture de la maternité, sans délai." Nous n’en sommes évidemment pas là.

D’autant que ce jeudi, à Montpellier, se réunit la Commission spécialisée d’organisation des soins (CSOS) de l’ARS Occitanie. Les membres de la CSOS, professionnels de santé, comités d’usagers, syndicalistes et autres collèges concernés, vont devoir se prononcer sur le sort de la maternité de Decazeville. Si cet avis sera et restera consultatif, l’ARS ne manquera sans doute pas de s’appuyer dessus s’il s’avère négatif pour la maternité decazevilloise. D’autant plus si la stratégie qui semble guider la politique de l’agence s’inscrit toujours dans une démarche de pourrissement, sachant que la fermeture administrative en cours de la maternité doit prendre fin le 7 janvier prochain. Et après ?

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