Quel est, selon vous, le sportif ou la sportive aveyronnais(e) de l'année ?

Nous y sommes. Le moment tant attendu des fêtes, du sapin, des guirlandes, des kilos en trop mais surtout du plus beau des cadeaux : les trophées des sports Centre Presse Aveyron - Radio Temps Rodez. Au minimum aussi bons qu’une bûche au coin du feu, ils ne tiennent pas dans une chaussette mais avec eux, pas de surprise. Ils reviennent toujours à cette période pour récompenser les sportifs du département. Qu’ils soient coureurs à pied, footballeur(se)s, motards ou même céistes, ils ont brillé durant cette année 2016.

Mais à la fin, il ne pourra en rester qu’un pour succéder aux rugbymen de Lévezou Ségala, le 6 janvier prochain. À vous de juger !

Mode d'emploi

Le premier tour est ouvert jusqu’au 27 décembre à midi. A l'issue de ce premier tour, six sportifs poursuivront l'aventure. Ces derniers se disputeront ensuite le trophée dans une dernière semaine folle, jusqu’au 3 janvier. Là, le trophée de sportif de l’année sera décerné suite à un savant calcul : un tiers du vote des internautes, un tiers du vote des sportifs nommés et un tiers du vote des rédactions sportives de Centre Presse Aveyron et de Radio Temps Rodez.

Et les nominés sont...

• Lucas Tousart (foot) : l’explosion

L’an passé, Lucas Tousart avait été le lauréat de notre trophée de « l’espoir de l’année ». Et il y a fait honneur puisque le jeune prodige rignacois a explosé au plus haut niveau. Avec notamment un titre de champion d’Europe des moins de 19 ans et plusieurs titularisations avec l’Olympique lyonnais en Ligue 1 et Ligue des champions.

• Stade Rodez Aveyron (rugby) Retour de l’enfer

La saison 2015-2016 du SRA, et plus globalement l’année, restera dans les annales du club. Car il est tout simplement revenu de l’enfer ! Sur le plan sportif en premier lieu avec une inespérée demi-finale du trophée Jean-Prat (Fédérale 1) après avoir pointé à la dernière place de sa poule en décembre... Mais surtout en dehors des terrains où promis à la mort financièrement, et rétrogradé par la Fédération, le club est revenu du diable vauvert. Grâce notamment à un appel aux dons extraordinaire et un élan de solidarité qui fera à jamais date.

• Valérian Sauveplane (tir): les JO, la récompense

À Rio cet été, lors des Jeux olympiques, il visait le Graal, la médaille... Finalement, le Millavois a échoué. Comme à Pékin ou encore à Londres, il y a quatre ans. Cette fois, il n’a pu se hisser en finale. Mais en tant que seul représentant de l’Aveyron lors de ces olympiades, Valérian Sauveplane trouvait toute sa place dans cette rubrique. Et qu’importe si le tireur en carabine à 10 mètres n’a pu apporter un titre olympique au département. Un titre attendu depuis... 1924 et les premiers Jeux Olympiques à Paris. Là, le Saint-Cômois Georges Rigal et l’équipe de France de water-polo s’étaient parés de l’or.

• Anne-Lise Rousset (trail) : Jusqu’où ira-t-elle ?

On ne la présente plus : chaque année, Anne-Lise Rousset impressionne. Troisième de notre trophée du sportif de l’année l’an passé, la Ruthénoise revient cette fois-ci avec une armoire à trophées encore plus remplie. Et notamment avec le statut de championne du monde par équipes de trail long ou encore son incroyable deuxième place à la Transvulcania, plus grande épreuve au monde d’ultramarathon. Sans parler de sa médaille d’argent au classement final de la coupe du monde de skyrunning...

• Alexandre Geniez (cyclisme): l’Espagne lui va si bien

Certes, son année 2016 est loin d’être sa meilleure, avec notamment un abandon sur le Tour d’Italie et un rendez-vous manqué avec le Tour de France. Mais Alexandre Geniez est un battant. Et il est revenu plus fort que jamais en fin de saison en remportant notamment une victoire d’étape sur le Tour d’Espagne et en fêtant sa toute première sélection en équipe de France lors du tout premier championnat d’Europe. Une belle fin d’étape sous les couleurs de la FDJ pour le coureur flavinois qui a rejoint l’équipe AG2R.

• Escrime Rodez Aveyron (épée) : L’or européen

En janvier dernier, les escrimeurs ruthénois sont entrés dans l’histoire du sport aveyronnais en devenant le tout premier club du département à devenir champion d’Europe. C’était à Heidenheim, en Allemagne, et les quatre héros du jour (Jeannet, Bonnaire, Bardenet, Biabiany) s’étaient imposés en finale face au Levallois d’Hugues Obry (45-35). « On est le meilleur club du monde », avait alors déclaré le président Jean-Michel Goubert. Quelques mois plus tard, l’ERA a néanmoins perdu son titre de champion de France aux dépens de Saint-Gratien. Mais pas de quoi entacher une nouvelle année au sommet de l’épée mondial pour les protégés de Bruno Gares.

• Pauline Sabin-Teyssèdre (cyclisme) : L’arc-en-ciel sur les épaules

Championne régionale de VTT Ufolep, deux titres de championne de France (VTT Ufolep toujours et cyclo-cross) et un titre de championne du monde (!) de cyclo-cross, dans sa catégorie Masters 2. En 2016, tout a roulé pour la Ruthénoise Pauline Sabin-Teyssèdre. Cette dernière pouvait difficilement espérer mieux. Avec le maillot arc-en-ciel sur les épaules, l’opticienne ne passera pas inaperçue en 2017... Une année qu’elle consacrera au VTT. Avec comme objectif : le titre national et mondial.

• Les Rafettes (football) : Une saison de tous les records

Une cinquième place historique, une première demi-finale de Coupe de France, un record de victoires en championnat (9), un autre égalé du nombre de buts inscrits (33)... N’en jetez plus : les Ruthénoises ont tout explosé lors de la dernière saison en Division 1, leur sixième en Division 1. Et si la campagne actuelle ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices, le club peut néanmoins se targuer d’avoir grandi comme jamais.

• Victor Burtin (équitation) : Avenir tout tracé

Depuis plus d’un an désormais, Victor Burtin a trouvé son cheval de bataille : participer aux Jeux olympiques en 2024, peut-être à Paris... Et sur ce chemin (tout tracé ?), le jeune flavinois a franchi un palier cette année en devenant champion d’Europe avec la France du concours complet par équipes (-21 ans). Une breloque de plus pour ce surdoué de l’équitation après son titre de champion de France juniors en 2014, sa médaille d’argent en Coupe de France et déjà aux championnats d’Europe juniors l’an passé. Un avenir tout tracé on vous disait.

• Benoît Dunet (course à pied) : Toujours plus vite

La course à pied en Aveyron, c’est lui ! Partout où il passe, Benoît Dunet rafle la mise. Cette année encore, sous ses nouvelles couleurs du club de Marseille - rejoint en janvier pour « un dernier défi » - cela a été le cas : Montée piton (en relais), course des découvertes et des thermes, Bruéjouls Tassou Tour, trail du Gourg-d’Enfer, foulées de la Diège, cross de Villefranche-de-Rouergue et Ronde de Noël récemment. Sur le plan national, le Firminois a également brillé avec un titre de vice-champion de France du semi-marathon, en vétérans. Et que dire de ses trois breloques récoltées aux championnats d’Europe sur route (2e du 10 km individuel, 2e en équipes avec les Bleus et 3e également en équipes lors du cross) en mai dernier sous le soleil Espagnol ? Bref, quand Dunet s’aligne au départ d’une course, on en connaît souvent l’issue finale...

• Florent Vayssade - Loïc Minaudier (moto) : Ils ont fait revivre l’Aveyron sur le Dakar

Une image avant tout : celle de la sixième étape, au cœur du désert d’Uyuni. Au bout de 60 kilomètres, le Golinhacois Florent Vayssade est à sec au bord de la route. Il patiente, rumine sa colère jusqu’à l’arrivée de... Loïc Minaudier, le Saint-Affricain. Et là, la solidarité aveyronnaise parle. Les pilotes se dépannent. Et repartent. Jusqu’à l’arrivée, à Rosario en Argentine, et 8000 km au guidon de leurs motos. Pour sa 2e participation, Vayssade terminera 27e, Minaudier 33e pour son baptême du feu. Mais plus que ça, ils ont fait revivre l’Aveyron sur le Dakar après la terrible disparition d’un certain Richard Sainct, en 2004 sur les routes de l’Égypte.

• Hugo Cailhol (Canoë) : Pas de JO mais trois médailles mondiales

Certes, une petite pénalité lors des championnats de France l’a privée de son rêve le plus fou : participer aux Jeux Olympiques de Rio. Mais le sociétaire de la MJC Rodez, et son binôme palois Nicolas Scianimanico, se sont rapidement consolés avec trois médailles mondiales en autant de manches : l’or en Italie, le bronze à Pau et l’argent en Slovénie en septembre. Bref, dans la catégorie C2, on ne trouve pas mieux dans l’Hexagone à ce jour. Et le titre de champion du monde, en 2017 dans le bassin de Pau, tend les bras à l’Aveyronnais...

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