Les sangliers saccagent deux terrains de foot dans le Sud-Aveyron

  • Les terrains sont impraticables.
    Les terrains sont impraticables.
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Centre Presse Aveyron

Faits divers. Les sangliers ont une nouvelle fois ravagé les terrains de foot de Creissels. La proximité des habitations rend leur chasse compliquée. Les deux terrains annexes sont actuellement impraticables. 

Ils sont purement et simplement impraticables. Les deux terrains annexes du stade municipal de Creissels ont été ravagés par une meute de sangliers. Ce sont les membres du club de football qui s’en sont rendu compte, au moment de remettre les crampons après la trêve hivernale. Le terrain principal, protégé des bois voisins par la route, est heureusement à l’abri. Mais ses deux annexes vivent un début d’année difficile, rapporte Midi Libre. Alertée, la municipalité se trouve un peu désemparée par ce phénomène, qu’elle avait déjà connu il y a une dizaine d’années (lire endradré). Le maire a donc contacté la société de chasse pour voir ce qu’elle peut faire.

«C’est compliqué, prévient Jean-Robert Evesque, le président de l’association. On essaie de trouver une solution, mais ce n’est pas évident. Si le sanglier vient là, c’est qu’on est dans une zone où l’homme a empiété sur son territoire.» Car le terrain de football n’est pas le seul endroit où passent les pachydermes. Le lotissement voisin de la plaine de Buech est directement touché. «Rien qu’aujourd’hui, j’ai reçu trois appels de gens qui ont vu passer les sangliers, reprend le chasseur. Le problème, c’est que le sanglier est un animal noctambule. Il se déplace la nuit et se terre le jour. Visiblement il a décidé de se caler dans cette zone résidentielle. Il est assez tranquille, ici, la journée. Les gens sont au travail, personne ne le dérange.»

Difficile d’ailleurs d’intervenir fusil à la main. Dans une zone résidentielle, avec des habitations et la route, les chasseurs ne peuvent pas faire n’importe quoi. Et doivent donc agir avec la plus grande prudence. «Tirer dans une zone périurbaine, c’est très délicat», reprend Jean-Robert Evesque. «On va essayer d’agir différemment. Nous avons ciblé quelques endroits où ils viennent se remiser dans la journée pour mettre du répulsif.» Des actions qui devraient permettre aux footballeurs, de retrouver leur terrain de jeu.

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