Martin Douillard : le Raf «ne doit pas s’affoler»

  • « Plus ça avance, plus on se rend compte que nous sommes l’équipe à abattre », constate l’ex-Palois. Archives JAT
    « Plus ça avance, plus on se rend compte que nous sommes l’équipe à abattre », constate l’ex-Palois. Archives JAT
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Max.R.

Football. Pour l’expérimenté milieu ou arrière gauche, le revers au Pontet (1-0), samedi dernier, doit inciter le leader à faire plus. Et dès ce samedi soir (18 h), à Tarbes.

Pour l’expérimenté milieu ou arrière gauche, le revers au Pontet (1-0), samedi dernier, doit inciter le leader à faire plus. Et dès ce samedi soir (18 h), à Tarbes.

Avec quelques jours de recul, comment expliquez-vous la défaite concédée au Pontet ?

On n’a pas su trouver les solutions, notamment face à une défense à cinq. Et sur un terrain compliqué, l’équipe qui a affiché le plus d’abnégation a gagné. Ce constat ne vous étonne-t-il pas, dans la mesure où l’abnégation est justement l’une des forces de ce Raf ? Je nous ai trouvés en dedans. On s’aperçoit que sur un terrain difficile, si on n’en fait pas plus, on redevient une équipe que tout le monde peut battre.

Diriez-vous que, depuis un mois et trois revers en cinq matches - dont Istres, en Coupe de France (1-0)-, Rodez est dans le creux ?

Plus ça avance, plus on se rend compte que nous sommes l’équipe à abattre. Les adversaires sont ultra-motivés. Mais justement, cela doit nous inciter à appuyer sur d’autres valeurs. Comme par exemple, être plus agressifs, encore plus forts dans les duels. Et parfois accepter d’être moins beaux et plus efficaces.

Être leader au début des matches retour peut-il modifier votre façon d’appréhender la suite ?

Justement, le piège serait de changer notre façon de faire. C’est le meilleur moyen de se perdre. Avec Pau la saison dernière, nous avions connu un coup de moins bien en janvier et février. Et nous avions gardé le cap. À la fin, nous en avons été récompensés (accession en National). Vous évoquez Pau.

Y a-t-il des points communs avec le Raf, ou avec d’autres équipes avec lesquelles vous êtes devenu champion ?

Dans la cohésion du vestiaire notamment. Nous avons aussi des joueurs de qualité et une excellente mentalité. Le coach a pu concerner tout le monde. Être tous concentrés, c’est ce que l’on doit garder. Cela fait pas mal de points pour commencer à penser à la montée, non ? Ce n’est pas la peine, car ce sera très long avant d’y arriver. Fin mars, on fera un point. Mais d’ici là, on ne doit pas s’affoler. Et réagir dès samedi car on est déçu, dans la manière, de la défaite au Pontet. Lorsqu’on vous évoque, on met souvent en avant votre rôle de cadre du vestiaire.

Est-ce que cela vous correspond ?

C’est ma manière d’être qui suppose cela. Je ne suis pas quelqu’un qui aime se mettre en avant. Je ne vais pas changer à 32 ans (rire). Mais je reste un compétiteur avec l’envie de faire gagner l’équipe. C’est ce que je veux, apporter tout ce dont je suis capable.

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