Prison ferme pour avoir agressé les forces de l’ordre à Espalion

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    Prison ferme pour avoir agressé les forces de l’ordre à Espalion
Publié le , mis à jour
Philippe Henry

Justice. À trois reprises, le prévenu âgé de 20 ans a agressé verbalement des gendarmes et un policier municipal.

Un même prévenu pour trois dossiers, pas si différents sur le fond. Ce mercredi, à la barre du tribunal correctionnel de Rodez, un jeune homme de 20 ans comparaissait pour des menaces de mort proférées à l’encontre d’un policier municipal d’Espalion et de gendarmes, mais également pour port d’arme, un couteau à cran d’arrêt, et pour détention de stupéfiants.

Tout commence le 8 juin 2015, à Espalion, lorsque le jeune homme est sommé par les autorités de livrer son chien, de catégorie 1, à la SPA de Millau. Le prévenu s’emporte, menace de mort le policier municipal. "Si vous prenez mon chien, je pète les plombs, je vais vous tirer dessus", lance-t-il alors. Puis, le 28 juillet 2015, c’est un gendarme en civil qui s’interpose dans une violente dispute entre le prévenu et sa compagne, en plein cœur d’Espalion. Là encore, les insultes fusent, le prévenu essaye de frapper le gendarme en civil, menace de sortir un couteau.

Trois confrontations

La troisième confrontation a lieu le 17 avril 2016, lorsque les gendarmes interviennent au domicile du prévenu pour mettre fin à une dispute conjugale, encore une fois particulièrement violente. Pour le représentant du parquet, Frédéric Coulomb, le prévenu "a manifestement un problème avec l’autorité et est relativement impulsif". Pour ces agressions, le procureur requiert au total 20 mois de prison, dont six mois avec un sursis et une mise à l’épreuve de deux ans.

Pour son avocat, "ces faits relèvent de la pathologie et dès que ça ne va pas dans son sens, il répond par la violence". Finalement, le juge Denis Goumont a condamné le jeune homme à six mois ferme, avec mandat de dépôt pour l’agression des gendarmes, à un mois de prison ferme pour les menaces de mort à l’encontre du policier municipal et à huit mois de prison, dont quatre mois avec un sursis et une mise à l’épreuve deux ans.

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