A l’occasion du 17 août, la mairie de Sainte-Radegonde lance un appel

Le mémorial de Sainte-Radegonde a été construit pour honorer la mémoire des 30 fusillés, victimes, à cet endroit, d’une exécution sommaire par la Wehrmacht, mais également celle de toutes les victimes en Rouergue de la barbarie nazie. Ce lieu départemental d’hommage aux victimes de la barbarie nazie, aux résistants et aux Justes parmi les Nations fut érigé en 1946, à l’emplacement jouxtant la tranchée du champ de tir où fut perpétré le 17 août 1944 le massacre de trente prisonniers fusillés par les nazis.

L’espace mémoriel est constitué du lieu de l’exécution : butte et tranchée, du monument : mur et gisant en hommage aux victimes, de la stèle dédiée aux Justes parmi les Nations de l’Aveyron ainsi qu’un parcours de mémoire aménagé par le conseil départemental.

Ce mémorial dont le mur en grès, orné en son centre d’un gisant, surmonté de la croix de Lorraine et flanqué de part et d’autre de plaques où les noms des victimes sont gravés, souffre de l’usure du temps et du climat. Par conséquent, l’ensemble nécessite aujourd’hui une restauration de la sculpture réalisée par l’artiste aveyronnais Henri Parayre. La mairie de Sainte-Radegonde, qui a en charge la gestion et l’animation du comité du mémorial, a fait appel à la générosité publique et privée en lançant l’automne dernier un appel aux dons sous l’égide de la Fondation du patrimoine. Chacun peu ainsi verser une obole selon ses moyens à la mairie de Sainte-Radegonde qui relayera à l’antenne régionale de fondation du patrimoine à Toulouse. Il ne faut pas oublier de préciser mémorial de Sainte-Radegonde. On peut aussi donner via internet ⁽¹⁾. Un reçu de défiscalisation sera adressé en retour.

La municipalité de Sainte-Radegonde co-organise, chaque 17 août, avec la préfecture, la commémoration du massacre. Cette année, afin de communiquer sur l’opération de sauvetage du Mémorial et sur la souscription lancée avec la fondation du patrimoine, les organisateurs proposent une série de rendez-vous, en amont de la cérémonie traditionnelle, mais également dans son prolongement (ci-dessus).