Jean-François Galliard : « En un an, on en a abattu du boulot ! »

  • « Je mesure l’honneur que m’ont fait mes collègues
    « Je mesure l’honneur que m’ont fait mes collègues
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Centre Presse / Xavier Buisson

Il y a un an, le 24 janvier 2017 précisément, Jean-François Galliard était élu à la tête du conseil départemental pour succéder à Jean-Claude Luche.

Le terme de cette première année de mandat a été dernièrement pour lui l’occasion de porter un regard sur le travail accompli, mais aussi sur celui qu’il reste à faire. « Il y a un an aujourd’hui que je suis président du conseil départemental, je mesure l’honneur que m’ont fait mes collègues et la responsabilité qui est la mienne, à la tête d’une institution de 1 700 agents... et d’un département de 279 000 habitants », déclare-t-il.

Au chapitre des satisfactions, la situation financière de l’Aveyron, « très saine », la présence d’une « majorité solide » et d’une minorité (Jean-François Galliard reconnaît ne pas aimer le terme d’« opposition ») avec qui « on travaille et on s’entend ». « C’est fort de cet environnement que j’ai pu faire ce que j’ai fait... Rencontrer toutes les intercommunalités, se rapprocher des entreprises... En un an, on a abattu du boulot ! ».

Pour le président, si le Département est (et restera) un « partenaire et un facilitateur » pour les intercommunalités, « les communes n’ont pas à s’inquiéter : on va continuer à travailler avec elles ».

Le président a ensuite évoqué les dossiers d’actualité pour l’Aveyron, à commencer par les « nouveaux » panneaux de limitation de vitesse à 80 km/h, qui « seront payés par l’État ». Au sujet du palais épiscopal de Rodez, une procédure initiée par Mathias Echène est en cours pour surseoir à la décision du Tribunal de grande instance qui lui impose de quitter les lieux. La réponse est attendue dans les prochaines semaines. « Je n’ai pas revu M. Echène depuis le 19 mai. Attendons la fin de la procédure et si on récupère le bien, un groupe de travail sera mis en place pour voir ce qu’on peut en faire. On peut imaginer autre chose qu’un hôtel », explique Jean-François Galliard.

Une réflexion de ce type est en cours entre mairie et département autour du devenir du haras de Rodez. L’avenir du site pourrait tourner autour du culinaire, des produits d’exceptions aveyronnais voire des start up.

Il a ensuite évoqué l’hôpital de Decazeville, estimant nécessaire un compromis entre ce que veut l’Agence régionale de la santé et les besoins du département, affirmant cependant : « Je ne veux pas qu’on me pique des lits ! ».

Pour la suite de son mandat, Jean-François Galliard entend poursuivre son action et notamment continuer à peser sur le développement des différents réseaux (routier, numérique, aérien et ferroviaire), incontournable pour permettre à l’Aveyron de gagner des habitants.

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