Espalion : une année riche en projets à la Chapelle des Pénitents

  • La chapelle abrite un magnifique retable du XVIIe siècle, en bois peint et doré.
    La chapelle abrite un magnifique retable du XVIIe siècle, en bois peint et doré.
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Centre Presse / CORRESPONDANT

L’association des Amis de la Chapelle des Pénitents fêtera cette année les 350 ans de la naissance de la Confrérie des Pénitents Blancs d’Espalion.

La confrérie des Pénitents blancs s’est installée à Espalion en 1668 , sur proposition du père Miguel, jésuite et prédicateur du Carême et de l’Avent, et la chapelle de l’hôpital, au faubourg, fut mise provisoirement à sa disposition.

En 1700, les Pénitents trouvèrent les ressources nécessaires pour faire bâtir leur propre chapelle, contre le rempart, dans la rue du Plô, en utilisant notamment les pierres de démolition d’une tour de défense du Pont Vieux. Inaugurée en 1704, elle y demeurera jusqu’à la révolution où les confréries, comme toutes les sociétés, sont dissoutes.

En 1806, une nouvelle confrérie se crée, réunissant les blancs et les bleus au couvent des Ursulines. En 1832, elle compte une centaine de membres et la chapelle est rachetée en 1836. Dans cette période de grande ferveur religieuse, la confrérie connaît un nouveau développement et elle comptera jusqu’à 400 pénitents. Leur nombre diminue à partir de 1904, et en 1927, le bâtiment sert de salle paroissiale, avant d’être abandonné.

Lors de la construction du barrage de Castelnau, en 1946, l’édifice est utilisé comme dépôt de ciment. L’entreprise refait la toiture, en supprimant le clocheton. Lors de la restauration de l’église de Perse, en 1955, le mobilier de l’ancienne église Saint-Jean est retiré et pour le sauvegarder, le curé crée dans la chapelle, un musée d’art sacré.

De 1970 à 1975, l’association des Amis de la vallée d’Olt y organise de remarquables expositions.

L’association des Amis de la chapelle des Pénitents est créée en 2002 et elle réalise peu à peu la restauration de l’édifice et de ses trésors tout en la faisant vivre et découvrir, sous l’impulsion de Jacqueline Prieur, puis d’Agnès Lombard qui lui a succédé à la tête de l’association, avec le concours de bénévoles.

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