Amiran Sanaia : « On est concentrés mais il n’y a pas de pression »

  • Sanaia : « On est concentrés mais il n’y a pas de pression ».   J.-L.B.
    Sanaia : « On est concentrés mais il n’y a pas de pression ».   J.-L.B.
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Centre Presse

Peut-être fallait-il voir en les propos d’Amiran Sanaia, en conférence de presse, une référence à l’actualité du début de semaine, à cette victoire des Herbiers face à Chambly en demi-finale de Coupe de France (2-0), mardi, et au coup de projecteur mis sur le championnat de National 1 à l’occasion de cette opposition entre pensionnaires de cette division, lorsque le défenseur du Raf décrivit la rencontre face à Cholet comme la première des « trois finales » que lui et ses partenaires auraient à disputer d’ici à la fin de la saison.

Une présentation des choses qui ne releva pas de la simple formule, ainsi que le confirma le sentiment d’« impatience » qu’il exprima au nom du groupe, à la veille du rendez-vous, ce même sentiment qui avait animé les Herbretais il y a trois jours, dans la foulée de leur succès, au moment de se projeter sur le voyage au Stade de France.

En écoutant le Géorgien livrer son ressenti au sujet du groupe dont il fait partie (« Notre confiance est vraiment au top. L’état d’esprit que l’on a est exemplaire ») et évoquer les perspectives offertes par la troisième place au classement, on se dit que le club ne pouvait pas choisir meilleur porte-parole s’il s’était agi de faire passer un ou des message(s) et, si besoin était, de mobiliser tout le monde.

« Cholet a la meilleure attaque du championnat (46 buts, soit neuf buts de mieux que Pau, deuxième). Tout est dit. Offensivement, il y a des joueurs extraordinaires dans cette équipe, qui est capable de mettre trois ou quatre buts par match. ça va être une vraie bataille, ça va être la guerre. À la base, on jouait le maintien et là, on est à la bagarre pour monter, dans la dernière ligne droite. Pour une première saison en National, c’est super, mais maintenant, il faut aller jusqu’au bout », a-t-il martelé, avant d’insister sur la nécessité pour le collectif ruthénois de s’inscrire, ce soir, dans la lignée de la seconde période du match à Pau, il y a sept jours : « À la pause, le coach nous a demandé d’être plus agressifs car on avait été un peu mous pendant les vingt-cinq - trente premières minutes et on est revenus sur le terrain comme onze guerriers. Il va falloir que l’on soit aussi agressifs et concentrés contre cette équipe de Cholet. Il faudra lui rentrer dedans ».

Pour cet avant-dernier match de la saison au stade Paul-Lignon, l’ancien Manceau espère revivre la même ambiance qu’il y a quinze jours, face au Red Star (« C’était magnifique. On voit que Rodez commence à vivre avec le foot, c’est bien »), mais avec une issue différente, cette fois, pour continuer à croire à cette accession à l’échelon supérieur, devenue un objectif depuis la trêve hivernale, avec une dimension particulière pour l’international (six sélections).

« S’il y avait montée, ce serait la cinquième pour moi (après celles avec Bastia, de National en Ligue 2 puis de Ligue 2 en Ligue 1, Luzenac, de National en Ligue 2 avant qu’elle soit refusée pour raisons administratives, et du Paris FC de National en Ligue 2) et la plus belle, a-t-il assuré. Je reviens de l’enfer. Il y a deux ans, personne ne croyait que je reprendrais le foot (il avait été blessé à de nombreuses reprises) mais le Raf m’a fait confiance et aujourd’hui, je tiens à la lui rendre sur le terrain. C’est important. »

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