La discothèque le Valadier déménage à Lax pour une soirée "souvenir"

Il en parle avec passion, mais également avec un zeste de nostalgie. « C’était le bon temps...» Celui de l’insouciance, de la convivialité, des échanges. Et des futures retrouvailles. Nicolas Foltzenlogel s’en délecte depuis quelques semaines. Tout en donnant beaucoup de son temps afin que le rendez-vous soit à la hauteur de l’événement.

Nicolas Foltzenlogel a travaillé au Valadier, cette discothèque coincée au fin fond de la vallée du Lézert, entre Sauveterre-de-Rouergue et Naucelle. Mieux, il a joué les noctambules là où ses parents s’étaient rencontrés avant de convoler en justes noces.

Car, cet établissement, ouvert en 1968, en a vu passer des générations jusqu’à sa fermeture, en 2001. « C’était la discothèque tendance dans les années 1990-2000, explique-t-il forcément. Les gens venaient bien évidemment du Ségala, mais également du nord et du sud du département, du Tarn voisin, et même de la Lozère. Il y avait trois étages d’ambiance et c’était souvent complet...»

Le temps d’une soirée, blanche

Du coup, au lieu de ressasser de bons vieux souvenirs dans leurs coins respectifs, lui et d’autres anciens employés ont décidé de lui écrire un avenir. Très bref, le temps d’une soirée, blanche pour l’occasion.

« Certains ont gardé contact et se voient encore. Des clients sont même devenus des amis, glisse Nicolas Foltzenlogel. Pour le reste, les réseaux sociaux sont de véritables mines de recherches. Nous serons donc une trentaine le 2 juin pour accueillir les clients, comme avant. »

Ils tenaient à s’appuyer sur un comité des fêtes pour l’organisation mais ceux de Sauveterre et de Naucelle n’ont pas donné suite. Ils se sont alors tournés vers Lax, commune de Baraqueville.

« Nous avons été très bien reçus par les membres du comité. La salle est toute récente et peut contenir jusqu’à 1 500 personnes. Nous déplaçons Le Valadier jusque-là avec grand plaisir et surtout pour tous ceux et toutes celles qui ont bu les notes de musique sans regarder leurs montres. » À se déhancher sans aucune modération !