Millau : le "gang" des rétros sous les verrous

  • Toujours établir un constat amiable en cas d'accident matériel, rappelle la gendarmerie.
    Toujours établir un constat amiable en cas d'accident matériel, rappelle la gendarmerie. SudOuest.fr
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CentrePresseAveyron.fr

Les gendarmes de Millau ont interpellés six personnes à Perpignan, lundi 15 avril, dans le cadre d'une enquête sur des escroqueries commises notamment en Aveyron. Les malfrats simulaient un bris de rétroviseur pour extorquer des sommes en liquides à leurs victimes, souvent des personnes âgées.

Il était 6 heures lundi matin lorsqu'une quarantaine de gendarmes de la compagnie de Millau épaulés par une douzaine de militaires de la compagnie de Perpignan, assistés d’une équipe du commissariat de police, ont bouclé plusieurs rues de la zone de sécurité prioritaire de Perpignan. Les gendarmes de Millau intervenaient dans le cadre d’une commission rogatoire d’une juge d’instruction de Rodez, pour des faits de multiples escroqueries, et ont procédé à six interpellations.

Cette enquête débutée après une escroquerie dite "au rétroviseur" commise à Sévérac a été conduite jusqu'à ce jour par la brigade de Sévérac et la brigade de recherches de Millau. Les éléments recueillis ont entraîné l’ouverture d’une information judiciaire. Les membres de ce groupe semblaient en effet procéder à ce type de méfaits de manière régulière et ce, sur l’ensemble du territoire national. Actuellement les auditions se poursuivent afin de déterminer le degré d’implication des mis en cause.

Cette affaire met en évidence la particulière vulnérabilité des personnes âgées. Les auteurs simulent un accrochage de rétroviseur avec le véhicule de leur victime, qui sort et constate une trace... Il s’agit en réalité d’un trait de feutre effectué par l’un des auteurs. L’individu montre le rétroviseur "détérioré" et persuade la victime d’opérer un arrangement à l’amiable, avec paiement en espèces.
La gendarmerie rappelle que lors d’un accident matériel de la route, il est nécessaire de toujours établir un constat amiable entre les différentes parties, et de ne jamais tenir compte d’arguments visant à demander un arrangement. En cas de doute, il convient de contacter la gendarmerie ou la police.
 

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