Inquiétudes au centre équestre El Rio de Flagnac

  • Une incompréhension s'est installée entre le centre équestre El Rio et la mairie de Flagnac.
    Une incompréhension s'est installée entre le centre équestre El Rio et la mairie de Flagnac. Centre Presse
Publié le
Ph. B.

Le dialogue ne semble pas couler de source entre la mairie, propriétaire des locaux, et les gérants de la structure. Des engagements promis n’auraient pas été tenus. Le climat est lourd...
 

On connaissait déjà localement l’association des Cavaliers de La Vaysse, rattachée au centre équestre du Bassin. Il faudra à présent se familiariser avec l’association des Cavaliers de la plaine, actuellement en cours de constitution, rattachée, elle, au centre équestre El Rio, basé, lui, à Flagnac. Or ici, si les parents des jeunes cavaliers ont décidé de se constituer en association, c’est pour servir d’interface entre Évariste et Marie-Noëlle Redondo, les gérants de la structure, et la mairie de Flagnac, propriétaire du bâtiment. Car, force est de constater que le climat qui règne n’est pas des plus serein.

Un équipement souhaité par la commune

Quels sont les griefs formulés par les gérants et relayés par l’association ?
"En 2007, explique Marie-Noëlle Redondo, nous cherchions à louer des terrains pour nos chevaux. C’est comme ça que nous sommes rentrés en contact avec Jean-Claude Couchet qui était alors maire de Flagnac. C’est lui qui nous a proposé de monter un ranch. Après réflexion, nous nous sommes engagés dans l’aventure en insistant sur le fait que l’on souhaitait une structure en dur et que nous ne voulions pas 'être amusés'. Nous étions confiants…"

Perte de confiance

Mais voilà, depuis, même si un centre équestre a été construit, lequel, par parenthèse, accueille également un atelier municipal, la confiance a disparu. Ce qui avait été promis oralement "ne s’est pas traduit dans les actes". Il manque la fumière et un hangar de stockage pour le foin. "Notre bureau est totalement exigu et la sellerie qui se situe dans les combles n’est pas isolée, et est desservie par un escalier étroit et abrupt qui nous fait craindre pour les enfants…" Si bien que le gérant en a érigé une à ses frais de type abri de jardin…

Un manque à gagner estimé à 25 000 euros

Depuis quelques semaines, une carrière couverte, d’un montant de 80 000 € a été livrée à proximité immédiate du centre équestre "mais cet équipement nous avait été promis pour le mois d’octobre, si bien que nous avons passé tout l’hiver dehors, sachant que ce qui nous servait jusqu'à présent de carrière extérieure est un pré qui a été rendu largement impraticable en raison de la forte pluviométrie".
Et cela n’est pas sans conséquence puisque des élèves ont fait faux bond en début de saison hivernale : une douzaine d’enfants et de nombreux adultes "qui ont tourné les talons quand ils ont appris que le centre ne disposait pas de vestiaires…"  Un manque à gagner que les gérants estiment à quelque 25 000 € sur l’année, car si le centre peut se targuer d’une quarantaine d’adhérents, les gérants estiment qu’ils pourraient en avoir le double. Point de vue confirmé par les parents qui ajoutent : "Les enfants apprennent bien ici, ils sont très bien pris en charge et encadrés."

Pétition de parents

La constitution de cette association fait suite à une pétition qui a été signée par les parents il y a quelques semaines de cela. Or, comme la confiance a disparu, la suspicion n’est pas loin. "Que veut la mairie réellement ? Elle est, d’un côté, prompte à ériger des bâtiments, d’un autre côté, elle oppose des fins de non-recevoir pour des choses beaucoup plus futiles et beaucoup moins onéreuses…" Et les parents de citer en exemple la demande d’ouverture aux cavaliers d’un chemin communal, ou encore le fait de coucher par écrit dans le bail la mise à disposition de terrains nécessaires aux chevaux…

La mairie affirme son soutien

Du côté de la mairie, Pierre Tieulié, l’actuel maire, ne tient pas à entretenir ce climat de suspicion. "Le jour où cette association existera officiellement, que j’en connaîtrais ses statuts, je la recevrai. Pour autant, sur le fond du dossier, pensez-vous réellement que si l’on ne souhaitait pas soutenir cette activité, nous investirions 80 000 € dans un hangar (carrière couverte) ? Il y a eu du retard, certes, mais nous n’y sommes pour rien. Je regrette ce climat délétère. Nous sommes dans le procès d’intention permanent. Je tiens enfin à rappeler qu’un tel équipement nous paraît absolument nécessaire dans le cadre du projet touristique que nous soutenons."
 

Voir les commentaires
L'immobilier à Flagnac

24000 €

Terrain à bâtir, viabilisé d'une superficie de 1395 m². le terrain est bois[...]

Toutes les annonces immobilières de Flagnac
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?