Quilles : Prades-de-Salars, une histoire de famille

Le nom n’est plus exactement le même. De Société de quilles, il est passé à Sport quilles Prades-de-Salars. Mais la finalité reste la même. Dissous au milieu des années 1980, l’ancien club phare du Lévezou vient, en effet, de renaître de ses cendres.
Mettant du même coup un terme à l’entente Pont-de-Salars-Prades-de-Salars. "L’année dernière, cela s’est très mal passé. Il y avait une très mauvaise ambiance", raconte le tout nouveau président, Fabien Bernad. Un trentenaire chauffeur-livreur à la ville qui est désormais à la tête d’une association totalisant 32 membres, dont 10 féminines.

32 quilleurs, 14 de la même famille

Et parmi ces 32 quilleurs, 14 appartiennent à la même famille. "Les Bouloc, Bernad, Loriot et Gamel", indique le président dont la femme, Karine, est secrétaire, le cousin, Arnaud Gamel, vice-président, la mère, Évelyne Bouloc, trésorière adjointe, la tante, Geneviève Loriot, trésorière et la cousine, Maryline Loriot, secrétaire adjointe.
Depuis dimanche dernier et la première journée du championnat de l’Aveyron par équipes, deux quadrettes évoluent en 1re série ("Le plus haut niveau possible quand on monte une équipe", rappelle Fabien Bernad), deux autres en 3e série, une doublette (féminines) joue en Promotion, une autre en 3e série et les deux dernières en 4e série.

Objectif: la catégorie Espoir

"Ça en fait de la paperasse et des réunions à gérer", souligne celui qui, aux côtés d’Arnaud et Gregory Gamel et de Jérôme Bouissou, tape dans le quillou avec l’équipe fanion. Son objectif pour cette première saison : "Faire accéder une équipe en Espoir et maintenir une trentaine de licenciés".
D’ici à 15 jours, le Sport quilles Prades-de-Salars va aussi vivre une autre petite révolution. La mise en place de trois aires de jeu adossées au terrain de foot du village. "Jusque-là, on s’entraînait à Inières (club voisin, NDLR)", explique Fabien Bernad.

Le club franchit les étapes de sa renaissance une à une, "en espérant d’abord tenir le coup". L’histoire et belle. D’autant que le terroir sur lequel se trouve le club est fertile en champions. Ou du moins l’a été. Les deux titres de champion de France en 1983 (par équipes et en individuel pour Germain Laporte) sont là pour le rappeler.
Et rien ne dit que le Sport quilles ne pourra pas, dans le futur, faire au moins aussi bien que la Société des quilles. Chiche !