Le Tour Auto en Aveyron
La célèbre épreuve rassemblant plus de 250 voitures de rêve et des pilotes aussi connus que Jacques Lafitte ou Olivier Panis a fait escale dans le département, jeudi 25 avril.
Partis lundi 22 avril du Grand Palais de Paris, les 250 concurrents du Tour Auto 2013 ont traversé l’Aveyron jeudi 25 avril avec, au menu, une épreuve spéciale du côté de Villecomtal.
Entrée du côté de Mur-de-Barrez en fin de matinée, la longue caravane du Tour Auto 2013 est arrivé à Villecomtal à 13 h 50 (première voiture, la dernière environ 2 h 30 après) où les concurrents ont pris le départ d’une épreuve spéciale chronométrée sur la route de Mouret avant de filer à Albi pour une "explication finale" sur le circuit tarnais. Un pointage était également organisé à Rodez
Le Tour Auto permet de revoir des voitures qui ont participé à l’épreuve entre 1951 et 1973. On ne compte plus les Ferrari, Porsche, Aston-Martin, Jaguar, Lancia, Alfa Romeo et autres Ford Mustang ou BMW et Mercedes pour ne citer que celles qui seront au départ. Au total, ce sont ainsi 250 voitures de collection, dont une antique Citroën 2CV de 1955, qui seront au départ.
Mais le tour c’est également une chance d’apercevoir d’anciens pilotes tels Jacques Lafitte, Oliver Panis ou Éric Comas, bien connus des amateurs de Formule 1, ainsi que des personnalités des médias tels le journaliste Gérard Holtz ou l’animateur de TF1, Vincent Cerutti.
Régularité ou compétition
Le Tour Auto, est également un melting-pot international. Cette année, des pilotes venus des USA, du Japon, de Hong Kong, de Colombie et même de Nouvelle-Zélande se frottent aux concurrents européens.
Pour ce, ils peuvent choisir entre deux types de "course": régularité ou compétition. La première possibilité est moins facile qu’il n’y paraît, le pilote, toujours accompagné de son équipier, devant obéir à un seul mot d’ordre: précision. En effet, il s’agit pour lui de respecter le temps idéal déterminé. La vitesse n’intervient pas, c’est uniquement l’écart entre le temps choisi et celui réalisé (en plus ou en moins) qui induit une pénalité et permet d’établir le classement.
En mode compétition, le pilote doit prendre le départ des épreuves sur circuit en grille et seul à bord. En revanche, il garde son copilote pour les épreuves sur route. Dans ce cas, c’est le plus rapide qui l’emporte.
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