Moscato : "Je n’ai jamais rien compris au rugby ! "

  • Dans son spectacle, Vincent Moscato se livre de façon "pudique" sous forme d’autobiographie.
    Dans son spectacle, Vincent Moscato se livre de façon "pudique" sous forme d’autobiographie. Reproduction Centre Presse
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Ph. H.

Vincent Moscato joue son "One man chaud", jeudi 25 avril à Villefranche-de-Rouergue. Dans nos colonnes, il se confie sur sa passion, le cinéma, et livre aussi un regard amoureux sur le rugby d'aujourd'hui.

Que va-t-on trouver dans votre dernier spectacle ?
Comme dans les one man show, il y a une grande part d’autobiographie. Je puise dans mes racines, auprès des gens rencontrés, dans mes expériences. J’y raconte des anecdotes de rugby évidemment, mais aussi des faits inspirés de ma vie et de ce que j’ai vécu. En ce qui concerne le rugby, j’explique ce sport, ses règles à ceux qui ne le connaissent pas, et qui sont incompréhensibles. D'ailleurs, je n’ai jamais compris les règles du rugby ! (rires).

On connaît votre passion pour le théâtre et le cinéma. Qu’est ce qui vous pousse
à monter sur scène ?

Déjà quand tu as fait 15 ans de rugby, il faut penser à ta reconversion. À l’après. J’ai toujours cultivé la fibre artistique, le virus est venu tout petit. J’ai toujours rêvé de faire ça. À Bordeaux, déjà, dans mes moments libres. Puis à Paris, j’ai suivi des cours de théâtre. C’est Philippe de Broca, en 1992, qui m’a offert mon premier petit rôle dans Regarde-moi quand je te quitte. Puis il y a eu des grands noms avec Weber et Olivier Marchal pour mes premiers grands rôles.
 

Quels sont vos projets ?
J’ai des envies, toujours au cinéma. Je suis en train d’écrire le scénario d’un film. Mais comme tous les sportifs je suis très superstitieux. Alors je ne préfère pas en dire plus pour le moment.
 

Y’a-t-il des rôles qui vous tiennent à cœur ?
Je veux travailler des rôles de composition sur la sensibilité, la peur, l’angoisse. J’aimerais que l’on me propose des films forts, là où on ne m’attend pas. J’ai vraiment envie de ça aujourd'hui.
 

Pour revenir au rugby, que vous suivez toujours de très près, quel regard portez-vous sur l’évolution de ce sport ?
C’est formidable ! C’est physique, il y a du jeu, de la vitesse, des essais. Les stades sont pleins à craquer à chaque rencontre. Le rugby français et le Top 14 en tête sont devenus une véritable vitrine au niveau mondial. On attire aujourd'hui les meilleurs du monde.
 

Pourtant il y a eu cette récente polémique autour du dopage dans le monde
du rugby…

C’est des conneries. Bénézech (Laurent, ancien pilier international qui a accordé un entretien au Monde où il met en garde sur les pratiques du dopage, NDLR) a voulu se faire mousser et faire de nouveau parler de lui alors qu’il n’existait plus. Mais la polémique va retomber aussi vite qu’elle est apparue. C’est comme l’affaire Cahuzac. On n’en parle déjà plus !

Un pronostic pour la finale du Top 14 ?
C’est très difficile de faire un choix ! Je vois plutôt des équipes comme Clermont ou Toulon remporter le championnat. Pour Toulouse et Castres, ça me semble compliqué. Le collectif est bon mais il manque d’individualités. En face, il y a des Wilkinson qui peuvent faire la différence à tous moments !

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