Villefranche cherche solutions pour l'Habitat jeunes

  • Salariés et résidents de du foyer ont manifesté à plusieurs reprises.
    Salariés et résidents de du foyer ont manifesté à plusieurs reprises. Archives CP
Publié le , mis à jour
Philippe Henry

Depuis vendredi où l'Habitat des jeunes travailleurs (HJT) a été mis en liquidation judiciaire, les employés s'activent à reloger ses résidents. 

Depuis vendredi où l'Habitat des jeunes travailleurs (HJT) a été mis en liquidation judiciaire, les employés s'activent à reloger ses résidents. "Mais la tâche s'annonce difficile car certains dossiers sont plus longs à résoudre que d'autres, précise Valérie Marion, assistante de gestion au HJT. L'ensemble des salariés est mobilisé pour retrouver un toit pour les résidents qui subissent cette épreuve." Car le 31 mai prochain, les clés de la résidence seront remises à un huissier de justice qui viendra condamner définitivement les lieux.

Responsabilités partagées

Si plusieurs résidents ont pu trouver un nouveau foyer, il reste en revanche 21 personnes à reloger, dont une dizaine de demandeurs d'asiles. Leur cas est aujourd'hui entre les mains de l'État, et une réunion doit avoir lieu cette semaine en sous-préfecture pour trouver une issue. Notamment en ce qui concerne l'accueil et l'hébergement d'urgence qui se faisaient au HJT. De son côté, la mairie dit étudier la possibilité de récupérer le service de livraison de repas à domicile (59 par jours), le Toupinou. "Mais le reste est de la responsabilité de l'État et du département. Il n'y a pas aujourd'hui de solutions clés en mains et nous devons réfléchir à la meilleure sortie possible", plaide Serge Roques, le maire de Villefranche-de-Rouergue.

Sauver les emplois

Quant aux dix salariés de la structure, "une liste sera envoyée à la mairie, à la sous-préfecture pour tenter de sauver les emplois", assure Valérie Marion. Des salariés particulièrement amers du sort qui leur est réservé et surtout déçus de la prochaine ouverture d'une structure semblable à Figeac à l'horizon 2014. L'aménagement d'un foyer qui comptera 51 logements, pour un ensemble de 60 à 70 lits, au cœur de des bâtiments vides de l'internat du lycée Champollion, laisse un goût âpre aux salariés de l'HJT : "On ferme la structure pour en ouvrir une autre ailleurs. Et que fait-on des résidents qui ne peuvent bouger ? Nous avons l'impression que l'influence politique y est pour beaucoup… "

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