Météo: les commerçants aveyronnais font grise mine !

  • Les terrasses du centre-ville ruthénois restent désespérément vides.
    Les terrasses du centre-ville ruthénois restent désespérément vides. JAT/Centre Presse
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Centre Presse Aveyron

Doudounes plutôt que tee-shirt, robes d’été et espadrilles. Chocolat chaud dans son canapé plutôt que verre(s) en terrasse. Le mauvais temps change les habitudes et les manières de consommer. Petit tour du côté des grands perdants de la météo exécrable de ces dernières semaines.

Le mauvais temps change les habitudes et les manières de consommer. Pour les restaurateurs - qui ont pu en faire le constat - en cette période, tout est généralement question de terrasse. Belle et grande terrasse ensoleillée et la pluie vous sape le moral. À "L’Annexe", place de la mairie à Rodez, on ne savait pas hier matin, encore, "si on nappe ou on ne nappe pas", alors que l’heure du déjeuner pointait son nez. "Par rapport à l’année dernière à la même période, la fréquentation a connu une forte baisse c’est indéniable. Vu le temps, on a même décalé l’ouverture de la grande terrasse d’un mois, du 1er mai au 1er juin." Pour les cafetiers et restaurateurs avec une petite terrasse pas forcément bien orientée, la pluie aura presque été un "bienfait" car la clientèle s’est réfugiée à l’intérieur des établissements.

"La pluie ne fait pas vendre, pas même un parapluie"

Côté commerces vestimentaires, la collection printemps-été, arrivée en début d’année, est quasiment passée à l’as, alors que se profile déjà la collection automne-hiver. La pluie et le froid n’ont pas vraiment incité, la conjoncture aidant, à investir pour le moment dans une garde-robe estivale. "Les gens regardent les vitrines, entrent dans le magasin, viennent repérer ce qui leur plaît, mais attendent que le beau temps arrive pour acheter", explique une commerçante. "La pluie ne fait pas vendre, même pour les marchands de parapluie", constate l’un de ses confrères. Un temps "pourri" qui n’a pourtant pas poussé les Aveyronnais à se ruer dans les pharmacies pour faire le plein de vitamines. "Nous avons plutôt accueilli des personnes avec des pathologies de type hivernal (rhume, angines ou rhino-pharyngites...) que de type printanier comme les allergies au pollen", remarque une pharmacienne. 

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