Seriez-vous prêts à quitter définitivement l'Aveyron si le temps pourri se poursuit ?

C'est bien connu, le malheur des uns fait le bonheur des autres ! L’adage populaire n’a jamais été autant d’actualité. Si les commerces vestimentaires comme les terrasses de café sont aujourd'hui désertés, d'autres professionnels ont su profiter du temps et du mauvais temps plus particulièrement. Au titre des grands bénéficiaires de ce "non-sens" climatique, les musées tiennent fermement la corde. Dans les salles chauffées du musée Fenaille, le sourire est de mise, le mauvais temps ayant amené les vacanciers de la zone Île-de-France a fréquenter les salles et collections du lieu avec assiduité la semaine passée. "C’est une vérité, le mauvais temps nous a été bénéfique." "Aux vues des prévisions météo pour ce week-end, on s’attend même à une affluence record pour la Nuit européenne des musées", se réjouit-on.

"Le meilleur des programmateurs, c’est le temps"

Les cinémas ont également tiré le meilleur parti de la "mauvaise" météo. "Le meilleur des programmateurs, c’est le temps", confirme Jean-Pierre Verlaguet, des cinémas de Rodez. "Je disais à mes collaborateurs que la seconde semaine des vacances de Pâques serait minable si le soleil était là. Jeudi soir, en faisant le compte des entrées par rapport à l’an passé à la même époque, nous avons plus de 500 entrées supplémentaires" (3278 contre 2778 en 2012, NDLR). Chez les voyagistes enfin, un constat s'impose: les ponts de mai et des destinations moins chères vers l’Espagne ensoleillée, ont encouragé l'Aveyronnais en mal de vitamine D à s’évader pour oublier la grisaille ambiante. Une demande un peu plus importante en cette période, mais qui ne remet pas en question pour autant les réservations estivales, chacun pariant que le temps pourri "va bien finir par s’arranger".