Espionnage américain: Hollande pour une "position commune" de l'UE
François Hollande a prôné mardi une "position coordonnée, commune" de l'Europe dans l'affaire d'espionnage d'institutions de l'Union européenne dont sont soupçonnés les États-Unis, après les révélations d'Edward Snowden.
"Il est nécessaire que l'Europe ait une position coordonnée, commune, par rapport aux exigences que nous avons à formuler et aux explications que nous avons à demander", a déclaré le président sur le perron de l’Élysée, au côté de son homologue lituanienne Dalia Grybauskaite.
Interrogé sur la demande d'asile politique que l'ex-consultant américain Edward Snowden, à l'origine des révélations sur ces opérations d'espionnage, a adressé à une vingtaine de pays dont la France selon le site Wikileaks, M. Hollande a affirmé que Paris n'avait "pas encore reçu de demande particulière venant de M. Snowden".
"Je sais simplement par voie de presse qu'il a adressé à 25 pays une telle demande mais rien en ce moment officiellement du côté de M. Snowden pour la France", a-t-il encore souligné, enchaînant: "donc je n'ai pas ici à faire ici plus de commentaires".
Selon WikiLeaks, Edward Snowden a déposé des demandes d'asile dans 21 pays, notamment la Russie, l'Islande, l'Equateur, Cuba, le Venezuela, le Brésil, l'Inde, la Chine, l'Allemagne et la France.
Selon le porte-parole du Kremlin, il a toutefois finalement renoncé à demander l'asile politique en Russie "en apprenant hier (lundi) la position de Poutine sur les conditions nécessaires pour rester" dans ce pays.
Source : AFP
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