Avec trois spéciales sur quatre, le vainqueur 2012 a frappé très fort dès les premiers tours de roue. Jean-Michel Da Cunha est toujours dans le coup.
La 40e édition du rallye du Rouergue a démarré sur les chapeaux de roue, hier du côté de Laissac où les équipages profitent durant trois jours de la place du foirail comme parc d’assistance. Avec une nouvelle spéciale pour débuter cette épreuve anniversaire (Laissac-Sévérac-l’Église), tous les concurrents étaient ainsi logés à la même enseigne. Mais, c’est finalement le vainqueur de l’année dernière qui s’est montré le plus à son avantage.
Cuoq triple la mise
Jean-Marie Cuoq (cette fois-ci avec une Citroën C4 WRC au lieu d’une Ford Focus WRC) a été le plus prompt à se mettre en évidence, enchaînant avec beaucoup de dextérité les virages des premiers hectomètres, alors que le bitume fondait par endroits sous la chaleur. Lors de l’ES1, cinq pilotes se tenaient en dix petites secondes. Le duo Maurin-Brunson ne voulait rien lâcher (en trois secondes) tandis que le Bozoulais Jean-Michel Da Cunha s’accrochait au volant de sa DS3 WRC.
Ce dernier montait en puissance dans la deuxième spéciale (Sainte-Eulalie) et était le seul à pouvoir suivre l’Ardéchois, Brunson connaissant des problèmes de transmission. Entre les deux sections, au parc d’assistance, les pilotes en profitaient pour réaliser quelques réglages et notamment Jean-Michel Da Cunha qui ne "sentait" pas encore très bien son nouveau bolide. Cela s’avérait payant dans l’ES3 mais, comme lui, ses "adversaires" en avaient fait autant !
La belle remontée de Brunson
Jean-Marie Cuoq faisait le show, seulement Éric Brunson avait trouvé la bonne formule puisqu’il venait mourir à trois centièmes du leader. Le retour était finalement gagnant dans la "der"quand le pilote de la Subaru Impreza WRC damait le pion à l’Ardéchois, améliorant de près d’une minute son temps de l’ES2 ! Du coup au scratch, il est revenu dans le coup à l’aube de la deuxième journée. Une deuxième journée avec une nouvelle spéciale à Cassagnes qui s’avère être technique. Le quatuor Cuoq-Maurin- Da Cunha-Brunson n’aura pas le droit à l’erreur.
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