Municipales de 2014 : à Rodez, tensions entre le PRG et le PS

L'élection, la semaine dernière, du socialiste Gilbert Gladin a un poste de vice-président du Grand Rodez, à la place du radical socialiste Daniel Rozoy, laisse des traces au sein de la majorité municipale ruthénoise. Le PRG dénonce un nouvel accord qui n'a pas été respecté. A l'heure où les tractations vont bon train pour constituer une nouvelle liste derrière le maire sortant, Christian Teyssèdre, l'adjoint au Sport et sénateur, Stéphane Mazars, lance : "Quand j'ouvre la porte de 2014, on me la referme. Je l'ai prise en pleine gueule". Il ajoute que le conseil municipal de jeudi dernier, reporté à ce vendredi parce que trop d'élus étaient absents ("sciemment" pour certains), donne "un signe très fort" à la majorité: "Si le PS ne veut pas respecter ses alliés, il ne pourra pas fonctionner. Et il ne pourra pas gagner". Le PRG va-t-il alors monter sa propre liste à Rodez, l'an prochain? Ses représentants ruthénois répondent en avançant une "volonté d'être présent".