Cahuzac: NKM réclame l'audition du Premier ministre

  • François Hollande, Jean-Marc Ayrault et Jérôme Cahuzac le 30 janvier 2013 à l'Elysée à Paris
    François Hollande, Jean-Marc Ayrault et Jérôme Cahuzac le 30 janvier 2013 à l'Elysée à Paris AFP/Archives - Patrick Kovarik
  • Pierre Moscovici lors de son audition le 16 juillet 2013 par la commission d'enquête parlementaire à Paris
    Pierre Moscovici lors de son audition le 16 juillet 2013 par la commission d'enquête parlementaire à Paris AFP/Archives - Martin Bureau
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AFP

La députée UMP Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate à la mairie de Paris, s'est prononcée mercredi pour l'audition de Jean-Marc Ayrault devant la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire Cahuzac, la "seule solution" selon elle pour percer le mensonge "par omission" de l'ex-ministre du Budget.

"Face à une personne auditionnée, à Jérôme Cahuzac, qui d'une manière aussi évidente ment au moins par omission, il n'y a plus qu'une solution, c'est d'entendre le Premier ministre", a plaidé l'élue de l'Essonne sur Europe 1.

"Avec une grande constance mais aussi avec une certaine arrogance, Jérôme Cahuzac, après avoir menti éhontément à la représentation nationale quand il était ministre, lui ment aujourd'hui par omission", a-t-elle estimé au lendemain de la deuxième audition du ministre déchu.

A cette occasion, M. Cahuzac a assuré ne pas se souvenir d'une réunion, le 16 janvier, avec le président de la République et le Premier ministre, pourtant décrite en détail par le ministre de l'Economie Pierre Moscovici. Une "perte de mémoire" à laquelle Mme Kosciusko-Morizet ne peut croire.

Jérôme Cahuzac, "quand il était ministre, était connu, reconnu pour savoir faire de longs discours d'une précision chirurgicale, sans note", a rappelé l'actuelle députée-maire de Longjumeau. "Il ne se souvient pas d'une réunion aussi importante quelques mois après? Qui est-ce qu'il couvre?", s'est-elle interrogée.

Pour NKM, "on ne peut pas rester sur ce doute-là", d'autant que d'après les précisions apportées par Pierre Moscovici, cette réunion du 16 janvier "signifiait qu'au plus haut niveau de l'Etat, on était au moins alerté sur ces sujets".

Plusieurs députés de l'opposition, membres de la commission d'enquête, ont eux aussi demandé mardi de pouvoir entendre Jean-Marc Ayrault, qui assistait selon M. Moscovici à la rencontre du 16 janvier à l'Elysée.

Source : AFP

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