Dopage: Pantani et Ullrich, 1er et 2e du Tour 98, dopés à l'EPO

  • Marco Pantani (c), Jan Ullrich (g) et Bobby Julich (d), le podium dans l'ordre du Tour de France 1998, le 2 août 1998 sur les Champs-Elysées à Paris
    Marco Pantani (c), Jan Ullrich (g) et Bobby Julich (d), le podium dans l'ordre du Tour de France 1998, le 2 août 1998 sur les Champs-Elysées à Paris AFP/Archives - Pascal Pavani
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AFP

L'Italien Marco Pantani et l'Allemand Jan Ullrich, duo de tête du Tour de France 1998, figurent parmi les cyclistes dopés à l'EPO durant l'épreuve, selon les informations contenues dans le rapport de la commission d'enquête sénatoriale sur la lutte contre le dopage, publié mercredi.

L'Américain Bobby Julich, troisième de l'épreuve, ne fait pas partie des cyclistes ayant eu recours à ce produit dopant avec certitude, d'après les tests rétroactifs effectués fin 2004, contrairement à des informations publiées mardi par le quotidien Le Monde.

Un des échantillons de l'Américain présente des traces d'EPO, selon la première méthode de détection de l'EPO en 2000, visuelle, mais ne présente pas tous les critères permettant de le déclarer positif (s'il s'était agi de contrôles à visée disciplinaire) selon les critères de l'Agence mondiale antidopage (AMA) alors en vigueur, contrairement à certains échantillons de Pantani et Ullrich.

Marco Pantani, décédé en 2004, avait réalisé en 1998 le doublé Tour d'Italie-Tour de France. Il n'a jamais été contrôlé positif durant sa carrière, même s'il a été exclu du Giro 1999 pour un hématocrite trop élevé.

Ullrich, a reconnu s'être dopé durant sa carrière en juin dernier, mais il n'avait fait mention que d'autotransfusions sanguines, non d'EPO.

Les membres de la Commission d'enquête du Sénat sur le dopage ont eu accès à des bordereaux de prélèvements de cyclistes ayant participé aux Tours de France 1998 et 1999.

Ils ont confronté ces bordereaux où figurent les noms avec les résultats de réanalyses effectuées de manière anonyme fin 2004 par le laboratoire de Châtenay-Malabry.

Les parlementaires ne donnent pas le résultat de ces recoupements dans leur rapport, mais fournissent les documents permettant d'identifier les coureurs.

D'autres noms sont donc susceptibles de ressortir de l'analyse des documents.

Source : AFP

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