Tourisme en Aveyron : " un été qui ne restera pas dans les annales ! "

  • Après un début de saison catastrophique en Aveyron, les professionnels du tourisme espèrent un miracle en août.
    Après un début de saison catastrophique en Aveyron, les professionnels du tourisme espèrent un miracle en août. Repro CP
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Centre Presse Aveyron

A moins d'une fréquentation record au cours de la dernière quinzaine d'août, la saison estivale 2013 ne restera pas dans les annales en Aveyron. Déjà peu optimistes fin juin, après deux mois jugés "catastrophiques", les professionnels aveyronnais ne sont pas à la fête.

A moins d'une fréquentation record au cours de la dernière quinzaine d'août, la saison estivale 2013 ne restera pas dans les annales en Aveyron. Déjà peu optimistes fin juin, au lendemain de deux mois jugés "catastrophiques", les professionnels aveyronnais ne sont pas à la fête. 

Après les mois d’avril et mai fortement impactés par une météo très défavorable au tourisme, le mois de juin a aussi été marqué par une fréquentation globale en retrait : plus de la moitié des professionnels aveyronnais jugent leur activité en juin “insatisfaisante” à “peu satisfaisante". L’absence de ponts en juin, la météo très incertaine, des touristes européens moins nombreux, l’attente de promotions de dernière minute, un contexte économique très délicat contribuent à ce constat. 

Les professionnels parlent également d’une clientèle “résignée et triste”, “rare et frileuse”, “en recherche de prix”, relevait déjà la comité départemental du tourisme début juillet quand les réservations "étaient en retard pour 58 % des professionnels", très inquiets de ce démarrage timide de la saison.

La course aux prix

Malgré la météo "exceptionnelle" et des animations phares comme le rallye du Rouergue, l'Estivada ou les Natural Games dans le sud, difficile de remonter la pente. Pour le président de l'Umih, Philippe Panis, le constat est amer. "Les clients ne consomment plus ou alors différemment. Rares sont aujourd'hui qui prennent le petit déjeuner ou le déjeuner. Et je ne parle pas du dîner. La tendance est à l'achat de dernière minute, à des prix défiants toute concurrence". Une chasse à l'aubaine -qui rogne d'autant les marges des commerçants-, particulièrement mal vécue en cette période de l'année qui permet généralement aux professionnels de reconstituer leur trésorerie.

Un mois d'août décisif

"Il ne faut se leurrer, après la baisse de fréquentation des mois de mai et juin et dans une moindre mesure juillet, il ne faut pas s'attendre à des miracles en août", résume Philippe Panis. D'autant que la clientèle européenne, d'habitude si présente en cette période de l'année, marque le pas."L'été dernier l'impact de Ryanair s'est bien fait sentir, cette année beaucoup moins.", constate également un restaurateur ruthénois.  "Le problème est le même partout, le ticket moyen baisse quand le budget vacances baisse", conclut le président de l'Umih. Les français ne se lâchent plus. "On est passé des vacances plaisirs aux vacances opportunités ! " Seul point positif : Soulages ! " C'est vrai les gens nous demandent avec intérêt quand ouvre le musée pour revenir. Il faut qu'il ouvre vite maintenant. Il y a urgence !"

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