Almont-les-Junies: une idylle du bout du monde

  • Julie, Bastien et leur petite fille Lily qu'ils ont tenu à baptiser en France. Julie, Bastien et leur petite fille Lily qu'ils ont tenu à baptiser en France.
    Julie, Bastien et leur petite fille Lily qu'ils ont tenu à baptiser en France. Centre Presse
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CentrePresseAveyron.fr

Arrivés de Nouvelle-Zélande où ils se sont rencontrés et vivent, Julie et Bastien Tessier ont décidé de passer l’été à Almont-les-Junies où vit la famille. Au programme: baptême de leur fille Lily et balades familiales en Aveyron.

C’est une histoire d’amour qui a commencé dans un pays très loin d’ici. Julie et Bastien sont nés et ont grandi en France. Elle à Uzès, dans le sud et lui à Paris. Le hasard aurait pu les faire se rencontrer n’importe où en France, mais, coïncidence ou pas, c’est de l’autre côté de l’hémisphère que leur regard s’est croisé pour la première fois. Sportifs et aventureux par nature, ils avaient tous deux la même envie d’aller en Nouvelle-Zélande, le paradis des amateurs de sport et d’activités de pleine nature. C’est Bastien le premier qui a sauté le pas.

C’était en 2005. Le jeune homme venait d’achever ses études. Lassé de l’agitation et du stress parisien, il décide de partir à l’aventure dans ce pays qui le fait rêver depuis si longtemps. Après de longue heure d’avion au-dessus de l’océan Pacifique il atterrit enfin sur l’Île du Sud (la Nouvelle-Zélande est constituée de deux îles montagneuses, celle du Nord et sa voisine du Sud, ainsi qu’un chapelet d’îles plus petites).

« Une vie tranquille dans un pays merveilleux »

"C’est un pays merveilleux, résume-t-il. Très vaste et offrant de superbes panoramas. De plus, ici, on peut faire de la planche à voile dans les lacs ou sur l’océan, des randonnées et du vélo dans de magnifiques décors. Sans oublier le ski en hiver. C’est vraiment le paradis des sportifs. En même temps, c’est l’un des endroits les plus calmes de la terre, poursuit Bastien. La vie est tranquille, rien à voir avec ce que je vivais à Paris. Là-bas les gens sont easy going, c’est-à-dire qu’ils ne se prennent vraiment pas la tête. Tout y est beaucoup plus cool. Comme en Aveyron il y a peu, on peut encore laisser la clé sur la porte. Personne ne regarde en arrière et cela, ça nous plaît vraiment beaucoup."

Question emploi, pas de problème non plus. Car Bastien œuvre pour une grosse entreprise du bâtiment. Son travail consiste notamment à rénover des maisons, des édifices, ou encore des ponts et même des pistes de ski. "Les salariés européens sont très recherchés par les employeurs Néo-Zed, précise Bastien. Car ils estiment que les étrangers travaillent beaucoup plus que les locaux. D’ailleurs, la semaine de travail compte plus de 35 heures, mais vu qu’il y a moins de stress… De plus, les métiers du bâtiment sont assez bien rémunérés".

Bastien a décidé de rester plus longtemps. Mais, c’est assez compliqué d’obtenir un visa de travail. Toutefois, avec l’aval de son employeur, Bastien s’est octroyé quelques mois de repos. Le temps de rentrer en France pour décrocher son diplôme et en même temps renouveler son visa qui est désormais permanent.
C’est à peu près à la même période que Julie décide de partir faire du ski à Wanaka, en Nouvelle-Zélande. C’est là que les deux Français se rencontrent.

"Je l’ai tout de suite remarquée", explique Bastien. C’est le début d’une idylle. Ils restent ensemble dans ce village pittoresque. Puis Julie demande de carte de résidence et trouve un travail de serveuse dans un salon de thé. "Au début, c’était un peu un le choc des cultures, car les gens sont très ouverts et je n’étais pas trop habituée, précise Julie. Mais même après toutes ces années, on garde encore certaines habitudes bien françaises, comme la manière de cuisiner."

Rester ou rentrer ? Une décision qui ne sera pas facile à prendre

Il y a trois ans, le couple est retourné en France pour se marier. Il y est resté six semaines entre Uzès et Almont-les-Junies où vivent les parents de Bastien. Peu de temps après Julie est tombée enceinte de leur fille Lily qu’elle garde désormais à la maison. Ils semblent tous trois très heureux de cette belle vie de l’autre côté du monde où ils ont désormais beaucoup d’amis.

Mais, comme souvent, la famille commence à trop leur manquer. Le voyage est cher et très long (48 heures) ils ne sont donc pas en mesure de venir les voir très souvent. Cet été, ils ont sauté le pas pour le baptême de Lily. L’occasion de se retrouver en famille et de faire la fête du côté d’Almont. Et le retour en Nouvelle-Zélande devrait bientôt arriver. Mais le jeune couple n’a toujours pas décidé : rester en Nouvelle-Zélande, rentrer en France ? La décision sera vraiment difficile à prendre…
 

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