Villefranche se paie un manager pour redynamiser le commerce

  • Morgane Kerninon, en compagnie du maire et de l’adjoint en charge de l’image de la ville.
    Morgane Kerninon, en compagnie du maire et de l’adjoint en charge de l’image de la ville. OC/CP
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O.C

Morgane Kerninon, manager de commerce, a été présentée hier en mairie et a rencontré, dans la foulée, l’association Commerces en bastide. Si le nombre de commerçants n’a pas baissé de façon significative, son arrivée est attendue comme le Messie.

"Fais gaffe j’ai pas peur, j’tenvoie mon manager", chante Raphaël. Pas sûr que la municipalité ait été inspirée par le chanteur mais en tout cas elle fonde beaucoup d’espoir sur l’arrivée de Moragne Kerninon, manager de commerce présentée hier en mairie. Si la baisse du nombre de commerces, passé de 250 en 2006 à 240 en 2013 n’est pas significative, elle est assez préoccupante sinon urgente à la vue des disparités entre centre-ville et zone commerciale. "C’est un nouveau souffle, on attend beaucoup", résume Muriel Couderc, secrétaire de l’association Commerces en bastide accompagnée du président Romain Boulliard et de Véronique Gayral, la trésorière. "Quand on voit le nombre de vitrines fermées en centre-ville, il y a une vraie politique commerciale à mettre en place", ajoute Claude Gamel, adjoint en charge de l’économie.

Manager de commerce : une nécessité

De l’aveu même du maire, Serge Roques, la venue d’un manager de commerce, est "une nécessité". Et de développer: "Si on veut aider, booster, il faut se doter d’un manager de commerce. Villefranche est l’une des premières villes de moins de 20 000 habitants à s’en doter mais il faut défendre la vocation commerciale essentielle du commerce pour préserver l’avenir, c’est notre histoire. C’est maintenant qu’un manager est le plus utile pour travailler sur l’avenir"

Une nouvelle histoire dont Morgane Kerninon sera "le trait d’union", telle est sa propre définition, entre les différents interlocuteurs, commerçants, chambres consulaires et élus locaux. Avec dans ses bagages un DESS développement économique et des expériences dans le Nord et les Ardennes sur la problématique similaire à la bastide, elle entend bien répondre au défi qui lui est demandé. "Tarbes, Cahors et bientôt Rodez se dotent d’un manager de commerce avec des résultats tangibles", précise Serge Roques. Journées à thème et autres événementiels, tout reste à faire pour ne pas lire "tout doit disparaître" au sens propre comme au sens figuré. Pour cela, Morgane Kerninon s’apprête à partir avec son bâton de pèlerin, en pratiquant le porte à porte, pour écouter, discuter puis appliquer en concertation les actions qui doivent permettre à la perle du Rouergue de luire à nouveau.

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