Injures racistes à Nauviale : le District "ne peut que condamner"

  • Injures racistes à Nauviale : le District "ne peut que condamner"
    Injures racistes à Nauviale : le District "ne peut que condamner"
Publié le
Max.R

Alors que les réactions se multiplient depuis samedi soir, Pierre Clot et Arnaud Delpal, deux membres du District présents sur les lieux, nous ont répondu. 

La plainte contre X que s’apprêtent à déposer les dirigeants de Montlaur pour des injures racistes proférées envers deux de leurs joueurs, samedi soir face à l’US Dourdou à Nauviale à l’occasion du 1er tour de cadrage de la Coupe de France, n’a pas fini de faire parler d’elle. Et de faire réagir. Joints par nos soins, Pierre Clot, vice-président délégué du District de football de l’Aveyron, et Arnaud Delpal, secrétaire général de l’instance, ont ainsi regretté l’incident: "On ne peut évidemment que condamner", confie le premier.

Présents sur les lieux en compagnie de Gérard Roques, les deux hommes nous ont également certifiés n’avoir "rien entendu. On était excentré et on est parti immédiatement à la fin du match. J’ai même été surpris quand j’ai ouvert le journal", s’étonnait hier Pierre Clot."À aucun moment, on n’a été interpellé par quelqu’un, que ce soit l’arbitre (Jacky Lazuech) ou un dirigeant, confirme Delpal. À la mi-temps, on a bien vu le coprésident de Dourdou (Yves Solignac) "engueuler” des gens mais rien de notable. Et puis, a priori, il n’y a rien non plus sur la feuille de match."

Clot: "La première fois que l’on est confronté à cela"

Une absence de preuve qui pourrait empêcher le District d’ouvrir un dossier disciplinaire. Pierre Clot et Arnaud Delpal ont par ailleurs réfuté toute banalisation de ces comportements au bord des stades du département: "L’Aveyron n’est pas trop concerné. C’est la première fois que l’on est confronté à cela", explique le premier. "Il n’y a rien qui nous permette de parler d’augmentation. Mais est-ce que les gens nous font réellement remonter ce genre de problèmes ?", interroge le second. Le District devrait en tout cas se pencher sur cet incident à partir d’aujourd’hui et décider des futures démarches. Un nouveau dossier chaud pour l’instance et son président, Christian Salères, injoignable hier.  

Voir les commentaires
Sur le même sujet
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?