Faut-il poursuivre les auteurs des inscriptions sur les routes?

Dans la nuit de mardi à mercredi, vers 2 heures du matin, une patrouille de police du commissariat de Rodez a procédé, sur le mail de Bourran, à l’interpellation de deux individus tout de blanc vêtu et portant également des masques blancs. Ils sont suspectés d’avoir multiplié, à l’aide de pochoirs et de peinture blanche, sur le territoire de communes du Grand Rodez et ses environs (Olemps, Le Monastère, Flavin, etc.), au cours de ce début de nuit, les inscriptions "Attention un jour ça va péter"

Placés en garde à vue, cet artisan plombier luco-primaubois, âgé de 46 ans, et ce commerçant de 31 ans, originaire de Flavin, ont reconnu les faits. Ils ont également indiqué aux fonctionnaires du commissariat avoir agi au nom de la Capeb, en préambule de la manifestation qui est programmée le 13 septembre. Ces deux personnes devront prochainement répondre de leurs actes devant la justice.

"J’assume toute la responsabilité de l’action en tant que président de la Capeb. Et nous allons continuer jusqu'au bout. Nous serons dehors les nuits à venir et s’ils ont du temps à perdre en nous arrêtant et nous condamnant, alors tant pis", déclare Patrick Bounhol, président de la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) dans les colonnes de Centre Presse.