Rodez: la famille tchétchène à la rue et sans solution

Aucune solution d'hébergement ne semble avoir été trouvée pour la famille tchétchène qui s’apprête ainsi à passer une nouvelle nuit à la rue, la 24e.

Et de solution, ici, à Rodez, ce couple tchétchène et leurs trois enfants ne devraient pas en trouver, à entendre la préfecture. "La situation des deux familles (les Azéris, qui séjournaient aussi dans la rue et les Tchétchènes, NDLR) est différente. La première famille relève du droit statutaire et son dossier de demande d’asile donnera lieu à un examen. En revanche, la France n’a pas compétence pour l’examen de la demande d’asile de la famille tchétchène, car elle a déjà effectué une première demande d’asile dans un autre État membre de la communauté européenne. En conséquence, souligne la préfecture, c’est à cet État qu’il appartient d’examiner cette demande. Et de conclure : Cette famille a donc vocation à rejoindre rapidement le pays où elle a effectué sa demande d’asile initiale".