Meurtre de Patricia Wilson : Jean-Louis Cayrou fixé le 5 septembre

Publié le
François Barrère/Midi Libre

La chambre de l'instruction de Montpellier a examiné mardi matin l'appel du parquet contre la libération du jardinier, Jean-Louis Cayrou, principal suspect dans la disparition de Patricia Wilson. Décision, jeudi 5 septembre. 

La chambre de l'instruction de Montpellier a examiné mardi matin l'appel du parquet contre la libération du jardinier. Elle doit rendre sa décision le 5 septembre. 

"Cette affaire est un copier-coller de l'affaire Viguier ! Bien sûr que Jean-Louis Cayrou sera jugé un jour, et peut-être devant une cour d'assises. Mais est-ce que sa détention est encore nécessaire ? "

Mardi matin devant la cour d'appel de Montpellier, Me Jacques Lévy, l'avocat toulousain, a longuement plaidé en faveur de son client, Jean-Louis Cayrou, un jardinier aveyronnais de 52 ans. L'homme vient de passer un an derrière les barreaux, et est mis en examen pour le meurtre, qu'il nie, de Patricia Wilson, une retraitée britannique disparue le 17 août 2012 de son domicile à Vabre-Tizac, un village proche de Villefranche-de-Rouergue.

Des traces de sang et de griffures

Jean-Louis Cayrou avait entretenue une liaison amoureuse avec la disparue, qui avait confié à des amies qu'elle souhaitait y mettre un terme. Se sachant recherché, l'homme s'était rendu quelques jours plus tard aux gendarmes. Des traces du sang et de l'ADN de la disparue avaient été retrouvées dans sa voiture, et il portait sur le torse des traces de griffures. Néanmoins, il nie catégoriquement toute implication dans ce crime.

Bracelet électronique

Courant août, le juge de la liberté et de la détention de Montpellier a estimé que la prolongation au delà d'un an de sa détention préventive n'était plus nécessaire, et l'a assigné à résidence sous bracelet électronique, dans un foyer du Tarn. Une décision dont le parquet de Montpellier a fait appel : "Il y a de nombreux éléments à charge. La seule solution, c'est la détention" a estimé le parquet général ce matin. Ce qui indigne Me Lévy, qui fut l'avocat de Jacques Viguier, le professeur de droit toulousain accusé du meurtre de sa femme Suzy, et dont le corps n'a jamais été retrouvé. "Toute l'instruction était dirigée contre lui, et ça s'est terminé par deux acquittements successifs."

Voir les commentaires
Sur le même sujet
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?