Environnement : le parc naturel de l’Aubrac sur la bonne voie

  • Le périmètre du PNR de l'Aubrac reste encore à déterminer, comme la gouvernance qui fait encore débat.
    Le périmètre du PNR de l'Aubrac reste encore à déterminer, comme la gouvernance qui fait encore débat. Archives CP
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O.C.

Aubrac. Martin Malvy, président de la région Midi-Pyrénées et de l’association d’émergence du parc naturel régional de l’Aubrac, se rend aujourd’hui à Aubrac pour faire le point. Le périmètre sera encore débattu comme la gouvernance.

Initialement prévue début août mais reportée suite au décès de Pierre Fabre, la venue de Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées et par ailleurs président de l’association d’émergence du parc naturel régional de l'Aubrac (PNR), est vivement attendue aujourd’hui, vendredi 6 septembre, par le bureau de l’association. "L’ordre du jour est important avec la dernière main sur ce qui est de notre responsabilité", confie André Valadier, vice-président de l’association, faisant allusion au destin du périmètre du futur PNR.

Périmètre trop vaste pour le ministère 

Pour rappel, la dernière mouture fait état de 107 communes (48 en Aveyron, 47 en Lozère, 12 dans le Cantal) mais a été jugée "trop vaste" par le ministère de l’Environnement "qui a émis des remarques sur le périmètre même si un avis favorable a été donné", précise Arnaud David, chef de projet. En clair, des communes lozériennes et aveyronnaises, sans être mises de côté, pourraient ne pas être labellisées. Diplomate par nature, André Valadier espère "trouver un compromis" pour éviter l’écueil.

La réunion d’aujourd’hui peut s’avérer capitale pour le devenir de ce qui doit constituer le cinquième PNR de Midi-Pyrénées. "Les forces vives issues de l’agriculture, du tourisme, de la culture, etc. commencent à trouver le temps long", dit en ce sens l’une des chevilles ouvrières du PNR qui entre officiellement dans ces deux dernières années d’élaboration. 

"Stabiliser la structure"

Au-delà du périmètre, les projets (méthanisation, bois, tourbière, etc.) de l’association d’émergence, l’élaboration de la charte suite à la phase de concertation ou encore Aubrac Tourisme, qui a provoqué des frictions avec le pays du Haut-Rouergue sur l’appartenance et la gouvernance sur ce territoire, sont autant de sujets qui doivent être évoqués. "Il faut stabiliser la structure", conclut Arnaud David, rappelant la création d’un syndicat mixte en 2014 "qui marquerait un pas supplémentaire". La dernière marche est souvent la plus haute à gravir. Réponse aujourd’hui sur les prémices de cette ascension.

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