Battus à Consolat, les Ruthénois repassent en vigilance orange

  • Boutabout (ici face à Grenoble) et ses partenaires ruthénois accueillent Béziers samedi prochain pour un nouveau match compliqué. Boutabout (ici face à Grenoble) et ses partenaires ruthénois accueillent Béziers samedi prochain pour un nouveau match compliqué.
    Boutabout (ici face à Grenoble) et ses partenaires ruthénois accueillent Béziers samedi prochain pour un nouveau match compliqué. Archives CP
Publié le
Maxime Raynaud

CFA (4e journée). Battu samedi à Consolat (3-1), le Raf est dernier ex aequo. Surtout, il a, à nouveau, montré ses lacunes, une semaine tout juste après avoir dissipé certains doutes.

La période est encore aux tentatives de compréhension. Au bénéfice du doute plutôt qu’au jugement tranché. Et c’est peut-être tant mieux pour le Rodez Aveyron football. Car si après trois matches, il n’a toujours pas vaincu, la répétition des défauts et surtout le grand écart entre deux de ses prestations interpellent. Sans qu’on puisse donc encore savoir s’il faut placer ses errements sur le compte du rodage ou d’un début de gangrène. Bref, le temps n’est pas tout à fait à l’orage mais la vigilance orange est de mise. En attendant, début d’exercice ou pas, en trois sorties, la bande à Plenecassagne a, au moins, déjà livré quelques tendances sur son comportement futur. La première n’étant pas la meilleure mais la plus remarquable: celle d’une instabilité dans l’investissement.

Marseille Consolat - Rodez : 3-1  

Et samedi, à Marseille Consolat, c’est ce qui a coûté aux Ruthénois de se tirer une balle dans le pied en 17 minutes avec deux buts encaissés en deux coups de pied arrêtés. Surtout, elle a cela de notable que sept jours auparavant, c’est bien dans ce compartiment, celui de l’agressivité, qu’ils avaient construit une grande partie de leur probant nul face à Grenoble (1-1). Au moment de l’analyse, le défenseur Alsény Camara, a d’ailleurs lui-même fait le parallèle: "Sur le plan de l’engagement et de l’investissement, ce n’était pas la même équipe (de Rodez) qu’il y a une semaine", reconnaissait-il. "On doit montrer plus de caractère", abondait son entraîneur.

Excès de confiance ou manque de caractère ?

Un excès de confiance peut-il être la base de ces manques? Probable. Franck Plenecassagne nous avait ainsi confié durant la semaine avoir "dû mettre le holà". De là à penser que le technicien avait senti le crash arriver, il n’y a qu’un pas... et une conclusion en forme de question: après avoir tenu tête à l’ogre du championnat, le GF 38, les partenaires de Boutabout ont-ils pris le déplacement à Marseille Consolat, "équipe à laquelle (le Raf) n’a rien à envier" (Plenecassagne), avec moins d’envie ou de concentration? Plausible. Une chose est sûre, et c’est une autre tendance, à l’extérieur les coups de pied arrêtés et les "temps décisifs", que "Plenec" pointait du doigt cette semaine, sont autant de pierres dans le jardin ruthénois. Avant-hier, son Raf a eu les munitions et, comme à Hyères, les a gâchées. Par précipitation ou maladresse. 

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?