Economie : l’Aveyron trouve son salut sur les marchés extérieurs

  • La RAGT, notamment avec son secteur Semences, est l’un des poids lourds de l’exportation aveyronnaise.
    La RAGT, notamment avec son secteur Semences, est l’un des poids lourds de l’exportation aveyronnaise. Archives CP
Publié le , mis à jour
Xavier Rousseau

Économie. Deuxième exportateur de Midi-Pyrénées, en partie grâce à son agriculture et à l’agroalimentaire, l’Aveyron trouve son salut sur les marchés extérieurs.

La chambre de commerce et d’industrie (CCI) de l’Aveyron en fera le thème principal de son assemblée générale lundi 16 septembre, et en novembre, en collaboration avec la CCI du Tarn, une opération "Speed export" sera organisée à Albi. C’est dire si le sujet est d’actualité dans la sphère économique départementale. Loin de toutes les images d’Épinal que peut véhiculer l’Aveyron, et dans la tradition des Aveyronnais "montés" à la Capitale pour y faire fortune dans la limonade, notre département a fait de l’exportation un atout économique indéniable.

L'Aveyron, 2e département exportateur de Midi-Pyrénées

L’an passé, il était ainsi le 2département derrière la Haute-Garonne au montant total des exportations de 824 M€. Le chiffre d’affaires consacré aux exportations représente 8% sur l’ensemble de la production aveyronnaise. "L’exportation, c’est de l’investissement, rappelle toutefois Christian Soulié, directeur adjoint du service aux entreprises de la CCI. Il faut que le chef d’entreprise qui se lance soit vraiment motivé et qu’il y croit beaucoup, car trois à quatre ans sont nécessaires pour avoir un volume d’affaire régulier."

Si la RAGT qui exporte depuis les années soixante-dix avec une présence aujourd’hui dans 35 pays -elle réalise 50% de son chiffre d’affaires avec le secteur Semences qui la place au 9rang mondial dans ce domaine-, et la Société des caves de Roquefort sont des poids lourds de l’exportation aveyronnaise, on trouve aussi des entreprises moyennes comme la Sacor à Villefranche-de-Rouergue, Nutergia (recherche et développement de compléments alimentaires) à Capdenac-Gare.

Se faire sa place à l'étranger

D’autres, de taille encore beaucoup plus modeste, sont tout aussi performantes à l’extérieur, comme la coutellerie laguiolaise, la société creisselloise des Terres cuites de Raujolles qui exportent dans 45 pays sur les cinq continents, Gant Causse à Millau ou PLP Process et ses trois salariés. Autant d’entreprises dans des secteurs industriels différents qui ont su se faire une place à l’étranger grâce à leur volonté et leur savoir-faire. "La recherche et l’innovation permettent aussi aux entreprises de se développer et de se tourner vers l’export", conclut Alain Fabre, le président de la commission internationale de la CCI.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?