Bendella: "Le coach est un mec faux"

  • Samir Bendella ne portera plus les couleurs du Roc.
    Samir Bendella ne portera plus les couleurs du Roc. Archives JLB
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Paulo Dos Santos

Handball. En vacances depuis le clash avec Milenko Kojic, l’arrière droit du Roc a tenu à apporter sa version des faits après la lecture de l’article où son comportement était pointé du doigt. 

Il l était resté injoignable après sa "sortie" houleuse avec son entraîneur Milenko Kojic. Et pour cause. Il avait coupé son téléphone portable et était parti en vacances. Afin d’évacuer. Hier matin, à la lecture de notre article sur cette affaire, Samir Bendella a souhaité réagir et livré sa version des faits.

Que s’est-il passé le 21 août lors du match amical contre Limoges ? J’ai effectivement eu des mots très durs envers Milenko Kojic mais avec le recul, j’ai l’impression qu’il a tout fait pour que cela arrive.

C’est-à-dire ? Je n’ai joué que deux minutes durant cette rencontre. En soi, cela n’est pas très grave mais, par exemple, il m’a fait sortir après un tir manqué. C’était un match amical et nous étions là pour nous régler. Ensuite, dans le final, il m’a dit de me préparer mais il a fait entrer les jeunes et m’a laissé sur le banc.

Selon vous, c’était donc une raison suffisante pour vous énerver ? L’histoire ne s’arrête pas là. Je me suis changé et je suis parti. J’ai croisé le coach qui discutait avec son homologue de Limoges. Il m’a dit "bonne soirée Samir" et j’ai trouvé que c’était ironique; comme je ne lui répondais pas, il a continué en assénant que je n’avais pas d’éducation. Là, mon sang n’a fait qu’un tour. Mes parents m’ont éduqué de la plus belle des façons. Je ne pouvais pas laisser passer ça et je me suis emporté.

Regrettez-vous vos propos ? Uniquement les gros mots. Cela n’est pas dans mes habitudes de sortir des insultes comme ça. Pour le reste, je maintiens tout.

Le divorce est-il consommé avec votre coach ? Tout à fait. C’est un mec faux et je ne supporte pas ça. Il est capable de tenir des discours différents suivant son interlocuteur. Pour couronner le tout, j’estime d’ailleurs que cela n’est pas un bon entraîneur mais comme tout le monde au club le prend pour le bon Dieu... Il n’y a qu’à voir, il préfère recruter des joueurs de l’Est afin de mieux les contrôler.

Le coprésident Olivier Ferrand a mis en avant le fait que votre comportement était différent la saison dernière. C’est faux. Je m’entraînais tous les jours matin et soir. Je n’ai d’ailleurs jamais raté la moindre séance. Et, au bout, je finis 10e meilleur buteur de la poule. J’ai lu également que l’arrivée cette saison d’un arrière droit aurait pu me perturber. Au contraire. J’ai 29 ans et la concurrence, je l’ai vécue à maintes reprises durant ma carrière. Je ne me vois pas d’ailleurs joué soixante minutes par match.

Vous semblez très touché par cette affaire. Cela fait quatre ans que je suis ici et au jour d’aujourd’hui, je n’ai toujours pas reçu un coup de téléphone de la part des coprésidents, voire même de mes partenaires, si ce n’est un seul. Ce club m’a beaucoup aidé en quatre ans mais visiblement ma famille m’a oublié. 

Pour vous, le Roc, c’est fini ? Quand j’ai eu cette altercation avec le coach, dans ma tête, c’était effectivement terminé. Je pouvais ensuite revenir, me taire et prendre mon chèque à la fin du mois. Mais, je ne suis pas comme ça. J’ai ma fierté.

Vous êtes donc sur le marché ? Pour l’instant, je ne tiens pas à me projeter. J’ai été quelque peu échaudé. Quand le hand me manquera, je prendrai une décision.

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