Avec le musée toulousain et le Frac (Fond régional d’art contemporain), YaQua & Cie et la commune de Centrès, propriétaire du château, installent l’art contemporain au village et attirent plus de 2 000 amateurs par an.
Château fort au XIIIe siècle, ruines et étable au XXe, place forte de l’art contemporain au XXIe... Le château de Taurines aurait toute légitimité pour ajouter à son blason un phœnix, cet oiseau légendaire renaissant de ses cendres. Saignée aux quatre vents, dépouillée de sa porte, exportée outre Atlantique par l’une de ses propriétaires, la bâtisse en ruines est rachetée en 1981 par la commune de Centrès. Grâce aux chantiers de restauration portés par l’Association pour l’animation du château de Taurines, les artisans du village et les Compagnons du devoir, le château de Taurines retrouve enfin sa superbe. Mieux, il ouvre dès 1985 ses salles et sa cour aux installations et expositions d’art contemporain.
Relais régional de l'art contemporain
Grâce au partenariat privilégié reconduit aujourd’hui entre l’association YaQua & Cie et les Abattoirs-Frac, l’insignifiant village du Ségala qu’est Taurines se transforme dès le printemps en relais régional significatif de l’art contemporain. Depuis 2000, dans le cadre d’une importante politique de diffusion et d’irrigation du territoire, les Abattoirs - Frac Midi-Pyrénées font voir du pays à leurs poulains, que ce soit au château de Taurines, au Palais des évêques de Saint-Lizier, dans la grotte du Mas d’Azil (Ariège) ou à l’abbaye de Flaran (Gers). Des sites prestigieux dont l’intérêt, historique ou architectural, facilite l’accès aux installations ou aux expositions présentées. Pensionnaire de la villa Médicis en 2011, classé "parmi les jeunes Français les plus intéressants", Romain Bernini a bénéficié cette année de ce dispositif au château de Taurines.
À découvrir le dimanche de 14h30 à 18h30 jusqu’au 20 octobre.
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