Stade Rodez Aveyron basket : Da Silva vise l’accession et le titre

  • Le meneur de jeu à la baguette lors d’un amical contre Albi à La Primaube.
    Le meneur de jeu à la baguette lors d’un amical contre Albi à La Primaube. JAT
Publié le
Centre Presse Aveyron

Basket (Nationale III). À quelques heures de recevoir Montélimar pour la première journée du championnat, le meneur de jeu de Rodez, de retour au club après deux saisons à Toulouges, parle d’une saison qu’il souhaite riche en bons résultats. 

Après deux saisons à Toulouges en Nationale 2, pourquoi avez-vous accepté de revenir à Rodez en N3 ? Le club catalan tenait à dégraisser au niveau de l’effectif. Comme là-bas c’est quand même une mentalité à part, je n’ai pas forcément cherché à y rester coûte que coûte.

Avez-vous eu d’autres propositions que le Srab ? Oui mais j’ai rapidement coupé court. Je souhaitais rejouer avec mon ami Matija (Sagadin) et comme lui également, on a vite trouvé un terrain d’entente avec le président Vincent Bonnefous dont les contacts n’avaient pas été coupés d’ailleurs.

Quels sont vos objectifs personnels ? J’ai manqué quatre fois la montée avec Rodez. Et c’est quatre fois de trop! Cette fois-ci, je souhaite que cela soit la bonne, doublement car il y a un titre également à décrocher. Les Ruthénois avaient été jusqu’en finale il y a peu, cela serait bien de la gagner.

Comment trouvez-vous votre nouvelle équipe ? Nous sommes encore en rodage collectivement mais déjà, on peut s’apercevoir qu’il y a des guerriers sur le plan physique. En plus, les postes sont doublés et à ce niveau, on ne devrait pas trouver une autre équipe qui pourra rivaliser sur ce plan-là. Après, le problème, et s’il se présentera peut-être, ce sera de gérer les ego car nous sommes nombreux à posséder un fort caractère. Je fais confiance au coach pour cela. Nous connaissons tous les règles du jeu avec une concurrence qui sera saine et qui nous permettra de tirer l’équipe vers le haut.

Dans cette poule B, on annonce pourtant quelques gros outsiders. Effectivement, mais ce qui fera la différence à mon sens, c’est la profondeur de notre banc. Montélimar, que nous rencontrons ce soir, a réalisé un recrutement taille XXL mais sorti du «cinq majeur», il n’y a pas de comparaison possible. Après, on verra également contre Frontignan ou La Pontoise. Cela se jouera avec ces équipes-là.

À 30 ans, vous semblez dans une forme optimale. Je m’entraîne tous les jours et j’ai également beaucoup appris ces deux dernières saisons à Toulouges. Avant mon départ, et avec coach Labouize, j’étais surtout formé sur le plan défensif. Là-bas, je suis reparti de zéro car Laurent Kleefstra est surtout tourné vers l’offensive. J’ai progressé dans différents domaines comme les shoots, le rythme...

Que faites-vous en dehors du basket ? Je suis vacataire à la mairie. Une heure par jour, je suis dans les écoles afin d’animer les activités péri- scolaires. Et je vais également dans d’autres clubs pour former les enfants. Je me régale.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?