Premier succès pour les Ruthénois à Valence

  • Alsény Camara a fait trembler les filets, hier soir, sur corner.
    Alsény Camara a fait trembler les filets, hier soir, sur corner. Archives JLB
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Michel Roux

CFA (6e journée). Le Raf a décroché dans la Drôme sa première victoire de la saison, hier, grâce notamment à un but de son défenseur central Alsény Camara peu avant l’heure de jeu.

On appelle ça une entame poussive. Doux euphémisme ! Entre contrôles ratés, passes approximatives et options de jeu pas forcément pertinentes, ce match, pouvant déjà se révéler lourd de conséquences pour le perdant, démarrait en mode diesel. Il fallut un coup-franc enveloppé de Moukanza contraignant le jeune portier Laborde -préféré à Portets pour remplacer l’habituel titulaire (suspendu) Rascle- à une horizontale tout aussi décisive que spectaculaire pour sortir la maigre assistance de la torpeur ambiante en cette douce soirée automnale (18e). Dans la foulée, Bakir ne fut pas en mesure de frapper avec la soudaineté et la violence souhaitées alors qu’il était en position favorable.

Dans le vif du sujet

L’amorce d’un mieux sensible, d’une montée en puissance que Piaulet-Siena, décalé par Bakir, ne fut pas à même de concrétiser: sa demi-volée du gauche étant trop enlevée. Piaulet-Siena à nouveau, ne maîtrisant pas un contrôle de la poitrine, gâcha une opportunité de tête à tête. Sur le contre, Rodez, par l’intermédiaire de Coupin, mit enfin le nez à la fenêtre mais Lapeyre se détendait avec a propos (36e). On était enfin entré dans le vif du sujet. Les Aveyronnais se créèrent ainsi deux occasions : sur une tentative de Bobek trop croisée et un lob mal ajusté de Coupin, ne profitant pas d’une mésentente entre Martin et Lapeyre (41e). 

Camara fusille Lapeyre

La seconde période vit les Ruthénois se libérer et se montrer plus entreprenants. En vain: Coupin faisant à nouveau preuve de maladresse. Ce qui ne fut pas le cas de Camara, embusqué au second poteau et tirant le meilleur parti d’un corner prolongé de la tête. Rodez s’était enhardi et était payé de son investissement. La situation se compliquait sérieusement pour des Drômois désormais obligés de courir après le score, afin de sauver l’essentiel. En l’occurrence, le partage des points. Si la bonne volonté manifestement était là, en revanche, l’ASV paraissait singulièrement en manque d’idées.

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