Montée impossible : Loïc Minaudier grimpe vers le titre national

  • Loïc Minaudier (en rouge), son sponsor Benoît Coste et leur impressionnant proto.
    Loïc Minaudier (en rouge), son sponsor Benoît Coste et leur impressionnant proto. ML
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A.P.

Championnat de France. Le Saint-Affricain de 26 ans, leader avant la dernière manche dimanche à Lamure-sur- Azergues, entend bien devenir champion de France dès sa 2e saison au guidon de son proto 750cc GSXR.

Le sommet est là, tout proche. Et dimanche en fin d’après-midi, le Saint-Affricain Loïc Minaudier saura enfin s’il l’a atteint. Leader du championnat national de montée impossible au guidon de son prototype 750cc GSXR après les deux premières manches, le pilote de 26 ans-par ailleurs professionnel chez Gaz Gaz et actuel 5e du championnat de France enduro élite peut ainsi devenir champion de France.

En finesse

Pour cela, il devra faire mieux que Vincent Mougenot, son principal adversaire. "J’ai gagné la première manche et terminé second de la deuxième, explique Loïc Minaudier. Pendant que lui a fait troisième et premier." Tout va donc se jouer dimanche à Lamure-sur-Azergues, dans le Rhône, lors de la 3e et dernière manche. "Julien Perrin, double tenant du titre, sera aussi un redoutable adversaire", précise le Sud-Aveyronnais. La question ne sera alors pas de savoir s’il pourra franchir le sommet, mais dans quel temps il le réalisera ? "Chaque année à Lamure, les cinq premiers de la course arrivent en haut. On se départage donc au chrono." Et la saison dernière, sa première complète dans le championnat national de Hillclimbing, il avait terminé 5e de cette course, 4e du championnat. Cette fois, il connaît donc ses forces et ses faiblesses. 

Croire en ses chances

Lui qui "monte" un proto beaucoup "moins puissant" que la majorité des machines de ses adversaires mais qui lui permet de "la jouer en finesse et en pilotage". Quand Vincent Mougenot pilote un lourd 1000cc de plus de 200 chevaux, l’Aveyronnais enfourche son «léger» 750cc développant quelque 160ch. "Ça me permet notamment de faire des “doubles” (sauts, NDLR) qui peuvent faire la différence", indique un Loïc Minaudier confiant en ses chances de décrocher le titre national. "Bien sûr que j’y crois. Il va falloir être très costaud, c’est sûr. Mais j’y vais pour y parvenir ! " L’histoire serait en tout cas belle pour celui qui a découvert la discipline il y a cinq ans alors que son moto-club, celui de Saint-Affrique, avait organisé une épreuve au sein de la carrière des travaux publics Coste. Une entreprise qui se trouve d’ailleurs aujourd’hui être son principal sponsor. Une histoire commune entre passionnés qui pourrait atteindre les sommets hexagonaux.

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