Coupe de France : le Monastère a le vent en Coupe

Le Monastère a la banane. Ce samedi, ce sera la fête au village. Pas la vôtive mais celle du ballon rond. Tout le monde a rendez-vous au stade Jean-Séguin pour supporter l’équipe fanion qui jouera le cinquième tour de Coupe de France. Un match historique car le club n’était jusqu’alors jamais parvenu à dépasser le... 3e tour. Seule équipe aveyronnaise encore en lice avec les deux clubs phares du département (Rodez et Onet), le Petit Poucet ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.

Si l’affiche face à Saint-Simon ne "fait pas rêver" comme l’indique le coach Daniel Romulus, les «jaune et noir» ont les moyens de s’imposer contre la formation toulousaine, deuxième de la poule A de Promotion Honneur et tombeuse de Sébazac au tour précédent (1-0). "C’est du 50-50 malgré la division d’écart entre nous. Tout le monde est motivé. Et maintenant, on veut passer un tour supplémentaire pour recevoir un gros. On rêve de Rodez par exemple...", confie l’entraîneur charismatique du club en poste depuis six ans.

21 ans de moyenne d’âge

Pour lui comme pour tout le club, ce parcours dans la reine des coupes est synonyme de "belle récompense". Oui, car à l’heure où le football aveyronnais se pose de nombreuses questions sur son avenir, Le Monastère, lui, peut compter sur un joyau : la jeunesse. Avec une moyenne d’âge de 21 ans -Benoît Matha est l’aîné du groupe avec 31 printemps-, la motivation est à son comble. Même si, comme l’avoue Daniel Romulus, "c’est aux dépens du championnat".

Après deux journées, la formation du Grand Rodez court toujours après son premier succès de la saison en PL. "Inconsciemment, les joueurs ne jouent pas à fond en championnat. Ils ne veulent pas se blesser, pas prendre de carton... Tous veulent être présents pour la Coupe. Cela peut expliquer nos résultats de début de saison (deux défaites dont la dernière face à Druelle et un nul, NDLR)." Ce samedi, le stade Jean-Séguin aura des allures de théâtre des rêves pour les «minots» du Monastère. Et pour finir de rêver, il ne reste plus que deux tours avant que les clubs de Ligue 2 ne fassent leur entrée dans la compétition. Mais avant cela, il y a Saint-Simon. Et c’est samedi. À ne pas manquer.