Coupe de France : Rodez retrouve Girou pour la 3e fois

  • La saison dernière, Lorthioir avait extirpé le Raf du bourbier à la 92e  minute.
    La saison dernière, Lorthioir avait extirpé le Raf du bourbier à la 92e minute. JLB
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Maxime Raynaud

Football. Girou et Rodez s’affrontent ce soir (18 heures), à Pechbonnieu. Pour la 3e fois en autant d’années.

À force, c’est une affiche aux airs de classique. Trois ans, quatre campagnes de Coupe de France et trois affrontements: l’Olympique Girou FC et le Rodez Aveyron football ne se lâchent plus. À tel point que lors du tirage au sort du 5e tour, les banlieusards toulousains ont un peu fait la moue. "On aurait préféré une autre équipe car Rodez n’est pas celle qui nous porte le plus chance...", reconnaît naturellement Rémy Darchis, entraîneur des gardiens après avoir coaché l’équipe fanion battue la saison dernière et assisté au revers de ses camarades en 2010. Car, invariablement, les Ruthénois reviennent de leur déplacement à Pechbonnieu avec la qualification en poche.

Avantage aux Ruthénois

"À chaque fois, c’est notre bourreau", souffle d’ailleurs Darchis. Mais s’il composte toujours son billet, le Raf n’est jamais tout à fait serein. La saison dernière, seul un but de Julien Lorthioir dans le temps additionnel l’avait extirpé du bourbier. En octobre 2010, c’est le gardien Anthony Beuve qui avait évité le pire.

Plenecassagne : "Si on est à 100%, on gagnera"

Franck Plenecassagne ne veut néanmoins pas regarder dans le rétro : "Je ne suis plus du tout sur les mêmes problématiques. L’an dernier, le nerf de la guerre, c’était de réussir à faire vivre ensemble ce groupe. Aujourd’hui, on se consacre au jeu", balaie l’entraîneur «sang et or». Tout juste évoque-t-il en fait le souvenir d’une certaine "médiocrité dans le jeu" qui, au fond, reste comme un avertissement. "On sait très bien que pour un 5e tour, c’est un tirage compliqué, admet-il. Mais si on a un minimum d’ambition en Coupe cette saison, on ne va pas non plus trembler devant une DH. Avec tout le respect que je dois à Girou, si on est à 100%, on gagnera."

Girou, l'esprit de revanche

Jamais bien loin mais toujours bredouille, Girou compte, lui, se servir du passé. "Il y a un esprit de revanche, abonde André Valenzuela, président d’un club passé de la PH en 2010 au leadership de la DH aujourd’hui. J’espère que cette fois, ça va passer." Le 3e round promet. 

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