Rodez : avec Mélenchon, le Front de gauche entre en campagne

  • Rodez : avec Mélenchon, le Front de gauche entre en campagne
    Rodez : avec Mélenchon, le Front de gauche entre en campagne
  • Jean-Luc Mélenchon en meeting à Rodez devant un millier de sympathisants.
    Jean-Luc Mélenchon en meeting à Rodez devant un millier de sympathisants.
  • Guilhem Sérieys et Jean-Luc Mélenchon avant le meeting ruthénois.
    Guilhem Sérieys et Jean-Luc Mélenchon avant le meeting ruthénois. RB
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Meeting. Engagé dans une longue tournée qui le mènera demain à Mende, puis jeudi à Millau, Jean-Luc Mélenchon a fait étape à Rodez où il a animé un meeting devant un millier de personnes. 

Engagé dans une longue tournée qui le mènera demain à Mende, puis jeudi à Millau, Jean-Luc Mélenchon a fait étape à Rodez où il a animé un meeting à la salle des fêtes. Devant un millier de sympathisants, le leader charismatique du Front de Gauche a rappelé aux Ruthénois les fondements de sa politique de gauche. Ecornant au passage le gouvernement socialiste au sujet des Roms, "une politique inhumaine"ou du projet de réforme des retraites adopté dans l'après-midi par l'Assemblée nationale en première lecture. 

Avant cela, et en guise de répétition, le leader du Parti de Gauche a tenu à rappeler sa position et les objectifs de son parti pour les prochaines échéances électorales. Et plus particulièrement de la mise en place de listes autonomes Front de gauche dans toutes les villes de plus de 20 000 habitants comme à Rodez avec Guilhem Sérieys. Il y en a 350 en France.

Faire rebondir la gauche

Sans trop entrer dans le détail de la politique locale, si ce n’est pour moquer le maire de Rodez, Christian Teyssèdre, qui a soutenu publiquement le discours de Manuel Valls sur les Roms, Mélenchon a rappelé que "la politique menée par François Hollande a considérablement démoralisé la base. Le peuple de gauche ne comprend plus le discours et les revirements politiques."

"On a déjà réussi à monter des listes citoyennes ouvertes à tous, comme à Europe écologie les verts avec qui nous partageons de nombreux points communs, dans 38 des 40 villes françaises de plus de 100 000 habitants. La stratégie que je défends commence à gagner", ajoute le sénateur qui espère voir en mars son parti triompher dans au moins 10 villes importantes. Et de conclure : "Nous voulons instaurer une vraie politique de gauche. Une gauche, sincère, rassembleuse et sensible à la pauvreté. Une gauche qui rebondisse et ne tombe pas dans l’abîme où les Solfériniens la plongent". 

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