Stupéfiants. Au terme de plusieurs mois d'enquête, plusieurs perquisitions ont permis aux gendarmes de Millau de mettre la main sur 1,560 kg de cocaïne, un revolver, 26 000€ ainsi que sur deux voitures de luxe. Cinq personnes ont été interpellées.
Au terme de plusieurs mois d'enquête, plusieurs perquisitions ont permis aux gendarmes de Millau de mettre la main sur 1,560 kg de cocaïne, un revolver, de 26 000€ ainsi que sur deux voitures de luxe. Cinq personnes ont été interpellées. Deux d'entre-elles ont été présentées au magistrat instructeur à l’issue de leur garde à vue avant d'être placées en détention provisoire.
Une première prise en mai
Depuis le 14 février 2013, les gendarmes de la brigade des recherches de Millau enquêtaient sur commission rogatoire du juge d’instruction à Rodez, sur un trafic de stupéfiants, en l’occurrence de la cocaïne qui arriverait de l’île de Saint-Martin, aux Antilles, pour être revendue sur Millau. Une première opération judiciaire, avait conduit le 27 mai dernier à l’interpellation de plusieurs personnes. Le responsable présumé de ce réseau utilisait des «mules» pour faire transiter la cocaïne entre Saint-Martin et Millau. Pour rappel, 1,633 kg de cocaïne et de la résine de cannabis avaient également été saisis.
De Montpellier à Millau
Depuis mai 2013, les investigations ont permis de localiser le principal organisateur du trafic. Ce dernier poursuivait ses importations selon un système identique depuis Montpellier. Une seconde et ultime phase a lieu le 13 octobre 2013, avec l’interpellation, par les gendarmes de la compagnie de Millau, de cinq personnes dans la région de Montpellier. Parmi les personnes visées, deux revenaient d’un nouveau voyage en provenance de Saint-Martin.
Localiser la tête de réseau
Le chef présumé du réseau, sa compagne, trois complices ont été immédiatement placés en garde à vue et transférés à Millau pour être entendus. Plusieurs perquisitions ont conduit à la saisie de 1,560 kg de cocaïne, d’un revolver, de 26 000€ en numéraire, de deux voitures de luxe ainsi que de divers objets utiles à l’enquête. Deux des personnes en cause ont été présentées au magistrat instructeur à l’issue de leur garde à vue, et ont placées en détention provisoire.
Quarante gendarmes mobilisés
Pour mener à bien cette opération, quarante gendarmes ont été engagés, appartenant à la compagnie de gendarmerie de Millau avec le concours de militaires du groupement de l’Hérault ainsi qu’un spécialiste en nouvelles technologies du groupement de gendarmerie du Lot et une équipe cynophile «stupéfiants» des Pyrénées-Orientales.
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