Le musée Soulages de Rodez séduit à Paris
Près de 500 Aveyronnais de Paris ont assisté à la conférence donnée par le conservateur du musée Soulages, Benoît Decron, samedi soir. La soirée organisée par la Fédération nationale des amicales aveyronnaises (FNA12) a fait salle comble.
Ils étaient près de 500 Aveyronnais de Paris et amateurs d’art à avoir réservé leur soirée dans les Salons de l’Aveyron, rue de l’Aubrac. Autant "d'ambassadeurs pour le projet", comme aime à le dire Christian Teyssèdre, maire de Rodez et président du Grand Rodez, qui ont assisté à la conférence de Benoît Decron, conservateur du musée Soulages à Rodez.
Initialement prévus, Pierre et Colette Soulages n'ont pas pu participer à la soirée, "retenus à Sète par un souci de santé sans gravité" a précisé Gérard Paloc, président de la FNA12.
Soutien des Aveyronnais de Paris
"Rodez rassemble deux immenses artistes de renommée internationale sous le même toit. Nous nous devions de rendre hommage à ce projet, d’apporter notre soutien et de partager avec vous, amoureux du pays", lançait Gérard Paloc pour commencer la soirée. Entre photos et anecdotes, Benoît Decron a su fasciner son auditoire. Après avoir détaillé toute la diversité des œuvres de la donation de l’artiste, le conservateur a mis sa casquette de guide le temps d’une visite virtuelle du chantier. Pour le plus grand plaisir des Parisiens, Benoît Decron a laissé échapper quelques mots sur des expositions temporaires à venir. Longtemps applaudi, il a également été copieusement félicité pour sa passion dévorante et contagieuse.
Rénovation urbaine
Christian Teyssèdre a tenu à rappeler les enjeux économiques pour Rodez et le département d’une telle réalisation: "Ce musée est devenu en 10 ans le projet central de la ville de Rodez. Il s’inscrit parfaitement dans un projet global de rénovation urbaine". Et d’ajouter trois niveaux d’ambition: susciter l’intérêt des Ruthénois et des Aveyronnais, parvenir à optimiser le label "Musée de France" d’ores et déjà obtenu, mais également se tourner vers l’international dans la perspective d’une candidature au patrimoine mondial de l’Unesco. Avant de conclure: "Ce musée sera un lieu de mémoire et d’enseignement" face à un public parisien, à première vue, très réceptif. L’association des Amis du Musée, forte de ses 300 membres, est également venue à la conquête de ces Aveyronnais de Paris.
Le mot de la "faim" appartient à Michel Bras qui a exprimé non sans humour, sa perception du projet comme "un lieu, un accueil, une cuisine" et le tout à l’image de l’Aveyron, "ce paradis".
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