Rodez : le grand projet bientôt lancé pour la "friche Combarel"

Alors que le plateau Combarel, au centre-ville de Rodez est devenu "une friche", avec le déménagement de l’hôpital à Bourran,  les habitants du quartier gardent espoir. Et ce d’autant que le maire et président de l’Agglo, Christian Teyssèdre,  considère l’aménagement promis, mais qui tarde à venir, comme "un beau projet".

320 logements

Venu à la rencontre des riverains, l’élu leur a assuré  que "les fouilles sont terminées" et que l’"on peut attaquer". Et d’ajouter : "En décembre, on lance le projet d’aménagement global et on vend les six lots". Six lots qui devraient représenter "320 logements". "En janvier, on connaîtra les promoteurs chargés du dossier".
Détaillant le projet, Christian Teyssèdre  souligne qu’entre chaque immeuble sera créé un corridor qui permettra de circuler entre l’avenue Louis-Lacombe et le quadrilatère, lequel n’a pas été démoli. "Une grande place est aussi prévue", ajoute-t-il.

Un Ehpad de 80 lits

Quand un habitant lui rappelle qu’était également programmée la création d’une maison de retraite, le premier magistrat confirme qu’ "un Ehpad (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) de 80 lits sera construit". Son coût ? On parle de 8 millions d’euros hors-taxes. Celui-ci  devrait s’étendre sur deux niveaux et, dans les étages supérieurs de l’immeuble, pourrait être créé de l’habitat.

Et le quadrilatère?

Le quadrilatère, bâtiment classé donnant sur la grande cour (où les voitures n’accéderont plus), devrait accueillir selon le maire  "du logement social et étudiant". Et, "normalement, dans la petite cour (qui pourrait accueillir jusqu’à 25 véhicules), il y aura le commissariat de police". Conformément aux préférences de l’Etat... et de la Ville.

Que faire de la prison ?

Enfin, il reste à définir ce que deviendra l’ancienne maison d’arrêt. On sait déjà qu’elle sera en grande partie démolie, mais, comme le rappelle le maire, "on garde le cloître" qui est classé. Pour le reste, la solution se fait attendre. Mais, autour, est en revanche prévu "un grand jardin".
Quand les Ruthénois profiteront-ils de ce  "beau projet" en lieu et place de la "friche"? Christian Teyssèdre ose avancer une échéance : "Fin 2016, début 2017".