Municipales 2014 : la gauche villefranchoise troublée ?

  • La course à la mairie de Villefranche commence par quelques dissonances à gauche.
    La course à la mairie de Villefranche commence par quelques dissonances à gauche. Archives Centre Presse
Publié le , mis à jour
Pierre Côme

À l’heure où la gauche villefranchoise souhaite afficher une volonté de rassemblement pour gagner la mairie, au Parti socialiste, des voix dissonantes se font entendre. Sans écho...

Quarante-huit heures après les déclarations de Jean-Michel Bouyssié, élu d’opposition PS, concernant la future liste de rassemblement à gauche pour les élections municipales, la phrase qui prédomine est "No comment!".

En quelques phrases, Jean-Michel Bouyssié décoche des critiques à l’attention de l’accord sur les municipales conclu entre le PS et Atout Villech@nche et son chef de file, Eric Cantournet… "Coureur de fond", "Court pour lui-même", "Eric Cantournet n’a qu’à désigner sa liste" ou encore "Ce n’est pas comme ça qu’un chef de liste doit conduire". Les petites phrases de l’élu PS à l’encontre du conseiller général et chef de file du PRG ne manquent pas.

Motus

Joint lundi matin, Éric Cantournet a déclaré: "Je ne sais rien des déclarations de M. Bouyssié. Je n’ai pas lu les propos en question. Cela ne concerne que le Parti socialiste. Je ne veux pas me mêler des affaires internes du PS".

Du côté du PS villefranchois, ce qui est choisi, c’est "motus" et circonspection. Pour Fabrice Vaysseyre, militant socialiste et candidat affirmé sur la liste de gauche aux prochaines élections municipales, c’est encore plus sibyllin. "Je savais que Jean-Michel devait s’exprimer. Mais je ne ferai aucun commentaire"… Affichée et affirmée dans Centre Presse le 1er octobre, la volonté de rassemblement des acteurs de la gauche pour prendre la mairie laisse transparaître quelques dissonances. Le rassemblement à gauche se fissure-t-il déjà ? Trop tôt pour le dire…

Réunion de bureau le 8 novembre

Une propension au silence qui atteint d’autres militants du PS. Ainsi, quand Jean-Michel Bouyssié évoque la possible éviction du militant socialiste Laurent Petit de la liste de gauche, ce dernier nous a répondu simplement: "Je ne sais rien de tout ça. Je ne communiquerai rien avant la réunion de bureau qui se tiendra le 8 novembre…". Si pour certains, le silence est gage de sérénité et propice à la réflexion, celui que suscite le discours de l’élu PS Jean-Michel Bouyssié semble plutôt semer le trouble à gauche. Entre petites phrases assassines et silence de circonstance, la volonté de rassembler à gauche ne débute pas sous les meilleurs auspices.
 

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